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 Les salariés du privés paieront les retraites EDF et RATP

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AuteurMessage
Marco
Député
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Nombre de messages : 370
Parti Politique : UMP
Candidat : Sarkozy
Date d'inscription : 21/12/2005

Les salariés du privés paieront les retraites EDF et RATP Empty
MessageSujet: Les salariés du privés paieront les retraites EDF et RATP   Les salariés du privés paieront les retraites EDF et RATP EmptyDim 8 Jan - 15:12

Les salariés du privés paieront les retraites EDF et RATP

Les salariés du privé devront bien payer une partie des retraites privilégiées d’EDF et de la RATP : la Caisse Nationale d’Assurance vieillesse l’a reconnu au Sénat.

Pour permette à ses entreprises publiques de sortir de leurs comptes les engagements de retraites qu’elles ont pris à l’égard de leurs salariés, le gouvernement a décidé d’« adosser » les retraites de ces salariés aux régimes de retraites du secteur privé : ces entreprises verseront chaque année aux régimes du privé des cotisations de retraites calculées, sur les salaires qu’elles versent à leurs salariés, comme les cotisations des entreprises privées, et leurs retraités recevront de ces caisses des pensions identiques à celles du privé. Les retraites des régimes privés étant inférieures à celles de ces régimes « spéciaux », un complément sera versé aux retraités des entreprises publiques. Il sera financé par l’impôt, à l’exemple de celui décidé l’an dernier sur les consommations d’électricité, auquel les salariés d’EDF, dont le tarif d’électricité est le dixième de celui des autres abonnés, contribueront d’ailleurs fort peu.




A EDF, 63 % des départs en retraite se font avant 56 ans, et à la RATP, 79,3 %. Dans les régimes privés, 0,4 % des départs s’effectuent avant 60 ans. Les rapports entre les nombres de cotisants et de retraités étant différents, une compensation, dénommée « soulte », a été calculée en faveur des caisses du privé.


Le gouvernement affirme que les soultes ont été calculées de façon à compenser intégralement aux caisses du privé les charges dues aux différences des régimes. Faut-il le croire ? Les hypothèses du calcul des soultes sont-elles raisonnables ?

Une hypothèse essentielle est le nombre futur de salariés de ces entreprises publiques. S’ils sont inférieurs aux effectifs prévus, les caisses du privé recevront moins de cotisations que prévu. Or l’hypothèse retenue est que les effectifs de ces entreprises ne baisseront pas. Les caisses du privé n’ont pu la discuter : « Il est vrai qu’une baisse des effectifs de l’entreprise (RATP) entraînerait nécessairement une diminution des cotisations à l’horizon des vingt-cinq ans, mais il n’appartient pas à la CNAV, en tant qu’établissement public de l’Etat, de remettre en cause les données qui lui ont été fournies à ce sujet », a déclaré au Sénat le représentant de la CNAV.


L’hypothèse retenue est pourtant déraisonnable.

Les frais de personnel d’EDF en France sont de 25,2 % de son chiffre d’affaires. Ceux d’Endesa (Espagne) sont de 7,3 %, d’EDF Energy (Royaume-Uni) de 8,9 %, et d’Electrabel (Belgique) de 10,4 %, et les chiffres d’affaires par salarié sont de même très différent (voir tableau). Pour être au niveau de ses concurrents, ou de sa filiale anglaise, EDF devra réduire ses effectifs français de plus de moitié. La direction d’EDF vient d’ailleurs d’annoncer une première réduction de 6 000 personnes sur deux ans. La stabilité de ses effectifs n’est pas une hypothèse raisonnable.

Le nombre de voyages effectués par les clients est, par salarié et par an, à la RATP, de 62 000, au métro de Londres de 81 000, à celui de Berlin de 86 000 et à celui de Tokyo de 237 000 (voir tableau). Des progrès techniques permettront de diminuer fortement les effectifs : les rames automatiques (comme celles de la ligne Météor ou du métro de Lille), supprimeront des emplois de conducteurs, les distributeurs automatiques de billets réduiront les besoins de guichetiers, et les caméras de surveillance, les besoins de surveillants. Pour qu’elles soient moins coûteuses, certaines tâches, comme l’entretien des voies et du matériel, le nettoyage, la sécurité ou l’informatique, seront sous-traitées. Prévoir une stabilité des effectifs de la RATP dans les 25 ans à venir est déraisonnable.

Si les effectifs de ces deux entreprises devaient être réduits en moyenne de moitié pour les 25 prochaines années, la perte de cotisations subie par les régimes du privé, restant à la charge de ces caisses, et donc des salariés du privé, serait de 32,45 milliards d’euros. Le Sénat a en effet chiffré à 64,9 milliards d’euros « la partie des engagements (de retraite de ces entreprises) couverte par les régimes de retraite du droit commun ».

Le plus grand casse de l’histoire se déroule ainsi sous nos yeux, au profit de personnels déjà privilégiés, sans que personne ne réagisse. Pour réduire le montant de ce casse, on pourrait pourtant faire dans ces deux entreprises ce qui a été fait depuis des années, sans le moindre incident, avec les entreprises publiques de tabac, de téléphone et à la Poste : réaliser les nouvelles embauches par des contrats de travail de droit privé. Une plus grande justice sociale, et une meilleure égalité devant l’impôt, régneraient alors dans notre pays.


Par Alain Mathieu
Président de Contribuables Associés
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