source : blog le salon beige.
Vers une future affaire du sang contaminé ?
Il faut savoir que, jusqu'à aujourd'hui, les homosexuels masculins n'avaient pas le droit -pour des raisons médicales- de faire don de leur sang. Voilà une "inégalité" qui révulse le lobby gay, qui est très actif, mais certainement pas dans la médecine. Reculant devant le lobby gay soutenu par Jack Lang, le ministre de la santé, Xavier Bertrand a déclaré que :
"La contre-indication permanente actuelle visant "les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes" ne me semblait pas satisfaisante, car elle stigmatisait de facto une population et non des pratiques. Elle va donc disparaître".
Ainsi les homosexuels masculins devraient, 23 ans après leur exclusion, à nouveau pouvoir effectuer des dons du sang, contre l'avis de plusieurs experts de sécurité sanitaire.
"J'entends que l'on ne parle plus à l'avenir de "populations à risque" mais bien de "pratiques sexuelles à risque". Il ne s'agit pas pour autant d'ignorer une situation très préoccupante, celle de la recrudescence de l'épidémie de VIH parmi les homosexuels masculins ; il s'agit au contraire de rappeler le danger des pratiques à risque, qu'elles soient homosexuelles ou hétérosexuelles."
Pourtant, le 17 mai, Bertrand expliquait que :
"l'homosexualité ne constitue bien évidemment pas en soi un critère d'exclusion (...) Les données épidémiologiques montrent que la prévalence de l'infection à VIH dans la population homosexuelle masculine sexuellement active serait de 12,3 %, contre 0,2 % dans la population générale. Ce n'est donc pas le fait d'être homosexuel, mais la pratique de relations sexuelles entre hommes qui constitue une contre-indication au don du sang."
Le Comité Consultatif National d'Ethique pense que "le don du sang, à travers les concepts qui lui sont liés de générosité, de solidarité et de conscience de l’altérité est un devoir d’aide et d’assistance plutôt qu’un droit, qui serait "fondamental et inaliénable". C'est pourquoi, il répond aux lobbys que "la bienfaisance et la solidarité ne doivent en aucun cas faire négliger les principes de la responsabilité pour autrui et de la protection de l’autre.""
C'est une victoire de l'idéologie sur la réalité. Rendez-vous dans 20 ans ?