Le PS relance les primaires
Le président des députés socialistes demande un scrutin pour choisir le candidat à la présidentielle.
Président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, en présentant ses voeux à la presse, n’a pas manqué de revenir sur la situation au sein de sa formation. La synthèse, réalisée au Mans sur une ligne écartant les choix ultralibéraux de certains de ses amis, ne règle en effet pas tout, en particulier s’agissant des appétits pour la candidature à la candidature suprême de 2007. Il a donc rappelé son souhait de voir organiser « des primaires ouvertes à tous les sympathisants » socialistes pour choisir le futur candidat à l’Élysée, son rêve étant le scénario à l’italienne qui a permis à Romano Prodi de devenir le candidat naturel de la gauche : « La participation de plusieurs millions de citoyens a un effet de souffle considérable », va-t-il répétant.
François Hollande semble avoir définitivement tranché sa position. Un temps hostile à cette forme de désignation, il a été séduit il y a quelques semaines devant les arguments avancés en ce sens par Henri Emmanuelli. Estimant toutefois que les choses ne sont pas mûres, sa position pourrait désormais se résumer ainsi : des primaires, pourquoi pas, mais pas pour cette fois.
L’insistance de Jean-Marc Ayrault pourrait cependant laisser entendre que des rebondissements ne sont pas à exclure, d’autant que la formule de primaires a l’avantage, aux yeux de certains dirigeants socialistes, de pousser à une bipolarisation qui évite l’émiettement de 2002.
Le président du groupe socialiste a aussi évoqué des sujets d’actualité. Il a notamment estimé que la levée de l’état d’urgence, contre lequel les élus PS s’étaient prononcés le 21 novembre dernier, est « une mesure d’apaisement qui vient un peu tard, mais c’est une bonne chose ».
D. B.
Article paru dans l' Humanité de l'édition du 4 janvier 2006
[i]Personnellement je suis pour c est democratique et la personne choisie ne pourra etre constestée.[/i]