Bernard Planche libéré

Bernard Planche libéré

[b]L'ingénieur Français, qui était retenu en otage en Irak depuis début décembre, a été libéré. Une information confirmée par l'Elysée qui "remercie les forces de la coalition qui ont permis cette libération".[/b]

L'Elysée l'a confirmé dimanche matin : Bernard Planche est libre. Ce Français de 52 ans, enlevé le 5 décembre 2005, a été relâché samedi après-midi, près de Bagdad. "Le président de la République remercie les forces de la coalition qui ont permis cette libération. Il exprime sa reconnaissance à tous ceux qui se sont mobilisés", déclare ce matin un communiqué de l'Elysée, qui ajoute que Bernard Planche va être recueilli par les services de l'ambassade de France à Bagdad et va regagner la France.

"Les ravisseurs de l'ingénieur français l'ont relâché, à proximité d'un poste de contrôle tenu par des soldats américain et irakien, à l'ouest de Bagdad, hier vers 14H00", avait déclaré un peu plus tôt une source de sécurité irakienne. "Les ravisseurs étaient en voiture avec l'otage, ils ont pris la fuite à la vue des soldats", a-t-elle ajouté. Bernard Planche avait été enlevé par des inconnus armés à son domicile dans un quartier résidentiel de l'ouest de Bagdad. Ses ravisseurs, qui se présentaient comme le "Bataillon de la vigie pour l'Irak", un groupe inconnu, avaient menacé de le tuer si la France ne mettait pas fin à sa "présence illégitime en Irak" dans une vidéo diffusé le 28 décembre par la chaîne Al-Arabiya. "Je rappelle que la France n'a pas de présence militaire en Irak et qu'elle a toujours plaidé pour que ce pays soit restauré dans sa pleine souveraineté", avait répondu le lendemain le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.

La famille de Bernard Planche avait appelé à sa libération le 30 décembre sur la chaîne Al-Arabiya. "Il est venu en Irak pour aider à sa reconstruction et aider le peuple irakien", avait dit sa fille, Isabelle Planche, dont les propos étaient traduits simultanément en arabe. Bernard Planche, qui réside en France dans la banlieue nord de Lyon (centre-est), représente à Bagdad AACCESS, une ONG peu connue, en qualité d'ingénieur mécanique spécialisé dans la distribution d'eau.

Par le passé, trois autres Français, les journalistes Christian Chesnot (RFI), Georges Malbrunot (Le Figaro) et Florence Aubenas (Libération), ont été enlevés en Irak et libérés après plusieurs mois de captivité. Plus de 40 étrangers sont actuellement portés disparus ou enlevés en Irak.

Source LCI

Bonne nouvelle du Dimanche

[b][u]De retour en France, Bernard Planche se montre peu bavard[/u]

PARIS (Reuters) - Bernard Planche, l'ingénieur français libéré samedi, après plus d'un mois de captivité en Irak, est arrivé lundi vers 21h30 en France à bord d'un avion militaire.[/b]

Il a été accueilli sur la base aérienne militaire d'Orléans Bricy par Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères et deux membres de sa famille dont sa fille.

L'ex-otage, qui avait été enlevé le 5 décembre par des inconnus armés devant son domicile, à l'ouest de Bagdad, n'a livré aucune information sur les causes de son enlèvement, de sa détention et de sa libération, qui restent floues.

"Je ne serai pas bavard sur les conditions de mon enlèvement et de ma détention", a déclaré d'une voix tremblante Bernard Planche qui portait lui-même à sa descente de l'avion un attaché-case et un sac de voyage.

"Ma déclaration sera brève parce que je suis un peu affaibli", a dit l'ex-otage qui devait être entendu dans la soirée par les services secrets français pour un "debriefing" sur les conditions de son enlèvement et de sa détention.

"Je suis très heureux de revenir à la civilisation et de retrouver le sol français en particulier", a-t-il souligné, en lisant un bref communiqué dans lequel il s'est contenté d'adresser des remerciements.

"Je vous remercie tous et m'excuse de ne pouvoir répondre à des questions de la presse, encore une fois, pour des raisons de mon état de faiblesse", a-t-il dit.

Il a remercié "très sincèrement et du plus profond de mon coeur M. le président de la République, M. le ministre des Affaires étrangères". Il a aussi remercié "les médias qui ont bien voulu sensibiliser les pouvoirs publics français mais aussi américains et les irakiens, en particulier RFI pour les flash info me concernant".

PLANCHE S'EXPRIMERA "DES QUE POSSIBLE"

Bernard Planche a mis l'accent sur les "émissions de soutien" de Radio France internationale, "les seuls que je pouvais recevoir pendant ma détention".

"Je me tiendrai à la disposition de la presse dès que cela me sera possible", a-t-il ajouté.

Bernard Planche a également remercié ses "proches" et sa "famille" pour leur courage et leur actions".

Dans un communiqué publié par l'intermédiaire de Reporters sans frontières (RSF), sa fille Isabelle et son frère Gilles ont justifié la discrétion et le silence de leur famille, motivés par des impératifs de sécurité.

Les versions diffèrent quant aux circonstances de la libération samedi près de Bagdad de l'ingénieur français, 52 ans, qui représentait en Irak une ONG peu connue, AACCESS, spécialisée dans le traitement des eaux.

Selon Philippe Douste-Blazy, elle serait survenue "à l'occasion d'une opération de contrôle par des forces de la coalition".

Bernard Planche aurait été inopinément libéré par ses ravisseurs. Ces derniers semblent avoir paniqué à un poste de contrôle et l'ont laissé sortir de leur voiture avant de prendre la fuite.

Selon l'état-major de l'armée américaine, l'armée irakienne avait, à l'occasion d'une opération de ratissage pour trouver des armes, bouclé la zone où se trouvait l'otage, obligeant ses ravisseurs à s'enfuir en abandonnant leur détenu. Ce dernier aurait ensuite couru vers un barrage tenu par l'armée US.

Sa libération a été annoncée dimanche matin de sources proches de la police irakienne et du ministère irakien de l'Intérieur et confirmée par les autorités françaises à Paris. Il a été remis dans l'après-midi aux services de l'ambassade de France à Bagdad.

Le président Jacques Chirac a annoncé lui-même la nouvelle à la fille et au frère de Bernard Planche.

Sur une vidéo diffusée le 28 décembre, il était apparu entouré de ses ravisseurs qui menaçaient de le tuer si la France ne mettait pas fin à sa "présence illégitime" en Irak. La France n'a aucune présence militaire dans ce pays.


[b]© Reuters 2006. Tous droits réservés.
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Bizarre son histoire au gars??

[quote:76f5="Marco"]Bizarre son histoire au gars??[/quote]

Oui l'affaire est très trouble. Que ce soit sur l'affaire de son enlévements, des vidéos ou même de sa vie, en France.

Il y a des rumeurs qui circulent , certaines personnes pensent que c est un espion d autres un agent gouvernemental , ect ...
Pas clair du tout cette histoire .

Bizzare