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[b][u]Yvelines : la fillette enlevée a été violée[/u]
La petite fille de 10 ans et demi enlevée jeudi après-midi aux Mureaux et retrouvée vendredi matin à quelques kilomètres de là, a été violée. La police judiciaire de Versailles, saisie de l'enquête, recherche activement le ou les auteurs de l'enlèvement. [/b]
L'information a été annoncée par le procureur de la République de Versailles Yves Colleu. La fillette de 10 ans et demi, enlevée jeudi après-midi aux Mureaux (Yvelines) et retrouvée vendredi matin a été violée. Elle avait été retrouvée peu avant 08H00, alors qu'elle errait dans une rue d'Elisabethville, une commune dépendant d'Aubergenville (Yvelines) "en état de choc", selon une source policière. Elle avait été immédiatement hospitalisée.
La fillette avait disparu jeudi en fin d'après-midi entre la sortie de son école et son domicile, situé rue Alfred-Dehay aux Mureaux. Dès sa disparition signalée, un important dispositif de recherches avait été mis en place jeudi soir dans son quartier pour fouiller des caves d'immeubles et les environs et "figer les lieux", selon un enquêteur. De son côté, la mairie des Mureaux avait fait appel à des habitants du quartier pour entreprendre une battue.
Vendredi en début de matinée, alors les policiers poursuivaient leurs recherches et que les responsables de l'enquête s'apprêtaient à diffuser le signalement de l'enfant, elle était retrouvée dans une rue non loin de la gare d'Aubergenville-Elisabethville située à plusieurs kilomètres de chez elle. La police judiciaire de Versailles, saisie de l'enquête, recherche activement le ou les auteurs de l'enlèvement.
Source [b]LCI[/b]
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[b][u]Un employé de lycée soupçonné d'agressions sexuelles[/u]
Déjà écroué depuis 2004 pour des faits similaires, l'aide-cuisinier dans un établissement horticole d'Evreux a de nouveau été placé en garde à vue vendredi. Il est soupçonné de viols et d'agressions sexuelles sur plus de quarante mineurs âgés pour la plupart de moins de 15 ans. [/b]
Il achetait leur silence en leur offrant des DVD. Entre autres cadeaux. Un cuisinier du lycée horticole d'Evreux a été placé en garde à vue vendredi, soupçonné de plus de 40 viols de mineurs de moins de 15 ans. C'est ce qu'a annoncé dans la matinée le procureur de la République Jean Berkani.
Thierry M, âgé de 42 ans, était déjà en détention préventive depuis novembre 2004, dans le cadre d'une affaire qui portait, à l'origine, sur six mineurs victimes d'"atteintes sexuelles et de viols", dont seulement un élève du lycée horticole. 29 autres cas ont été découverts depuis ; tous concernent des élèves du lycée d'apprentissage.
Un dossier "particulièrement complexe"
Lors de cette garde à vue qui devait être prolongée samedi, le cuisinier père d'un petit enfant a reconnu tous les cas. Et en a même révélé d'autres qui n'étaient pas apparus dans l'enquête. Le procureur Berkani a précisé que toutes les victimes étaient des garçons à l'exception d'une ou deux filles. "La quasi totalité des victimes ont moins de 15 ans à l'époque des faits et ont subi à la fois des atteintes sexuelles et des viols", a-t-il ajouté.
Les gendarmes ont fait remonter l'enquête "aux limites de la prescription", c'est-à-dire au début des années 1990. Plus de 400 personnes ont été entendues dans le cadre de ces investigations. Le procureur a parlé d'un dossier "particulièrement complexe" pour lequel il allait demander la "co-désignation de deux juges d'instruction". "Ca évolue chaque jour, le nombre des victimes n'est pas arrêté. Le sera-t-il un jour?", s'est demandé le magistrat.
A son domicile ou dans sa voiture
La mère du cuisinier a été un temps plaçée en détention au début de l'affaire, mise en examen pour "non dénonciation de crime". "La majorité des victimes étaient des internes de classe de quatrième qui, venant de quitter leur milieu familial pour l'internat, étaient des proies faciles", a encore noté Jean Berkani. La plupart des agressions sexuelles ont eu lieu dans les domiciles successifs du cuisinier dans l'Eure, certaines dans sa voiture et d'autres au lycée même.
Pour ces viols - aggravés puisque les victimes ont moins de 15 ans - Thierry M. est passible de 20 ans de réclusion criminelle. Dans le département de l'Eure, une autre affaire de pédophilie de grande ampleur a été jugée en novembre 2004. Un instituteur de 51 ans, Marcel Lechien, a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d'assises pour 36 agressions sexuelles, dont trois accompagnées de viols.
Source [b]LCI[/b]