Quelque extraits pour ceux qui ont la flemme de lire :
Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire : "Nicolas Sarkozy a proposé, et Gilles de Robien le reprend aujourd'hui et je m'en réjouis, qu'il y ait des policiers référants dans chaque établissement scolaire". "Quelque part, les (enseignants NDLR) entendre, discuter, dialoguer, apporter leur contribution pour faire régner la discipline et l'ordre serait une bonne solution". "Pour qu'autant d'enseignants fassent jouer depuis si longtemps leur droit de retrait, [u]on sent bien une peur qui ne cesse de monter dans l'Education nationale". [/u]Et "tout cela est légitime".
"Il faut aujourd'hui apporter de vraies solutions: bien sûr une[u] politique de prévention qui ne portera ses fruits qu'à long terme, mais aussi une politique qui nous permette d'agir par des moyens de sécurisation de l'ensemble des établissements scolaires et un vrai partenariat police, justice et éducation nationale". "C'est une solution immédiate[/u]". "Depuis des années, on voit que l'autorité des enseignants est remise en cause qu'il n'y a plus de respect, on les insulte sans réaction et on leur demande de tout faire: enseigner et faire régner l'autorité". (France-2, mardi 20 décembre)
le secrétaire général du Snes-FSU, principal syndicat du secondaire: [u]"Je demande qu'on laisse à l'Education nationale les moyens de régler ses problèmes en interne [/u]d'abord, au lieu de créer des permanences police-justice dans les établissements. [u]Il y a quelque chose de contradictoire dans la démarche de ce gouvernement, qui a supprimé des adultes dans les établissements par dizaines de milliers et qui les remet, en appelant parfois à d'autres administrations : il faut laisser à l'Education nationale les moyens de régler ses problèmes en interne d'abord, avant d'avoir recours à l'extérieur.[/u] Ill n'y a pas de nécessité quotidienne à une présence policière et judiciaire dans les collèges et lycées.
Je ne suis pas convaincu par ces dispositions bricolées en 24 heures et qui ne tiennent pas compte des demandes qui viennent du terrain. Si on veut régler les problèmes, faciliter le dialogue entre enseignants et avec leur hiérarchie locale et l'administration centrale, [u]il faut pouvoir travailler en équipe, discuter des élèves qui posent problème et prendre des mesures qui, éventuellement, incluront l'extérieur.[/u]
On ne rejette pas tout recours à la police et à la justice, quand il y a des problèmes, il faut une intervention justice-police mais une intervention systématique, [u]ça ne nous semble pas proportionné et pas efficace[/u]." (Paris, déclaration du mardi 20 décembre)
Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur: "Je suis favorable à[u] la présence, sur la base du volontariat de la communauté enseignante [/u]ou de la communauté des familles, dans les établissements qui le souhaiteraient, [u]de policiers référents[/u]. Cette présence pouraient être organisée [u]quelques demi-journées par semaine[/u]." (Paris, déclaration du mardi 20 décembre
François Hollande, Premier secrétaire du PS :"On ne peut pas accepter de pérenniser" les propositions de Gilles de Robien. "[url]Quand une enseignante se fait agresser, on va envoyer des policiers?(!Euuu pourquoi pas ?) [/url] On va envoyer des policiers dans combien d'établissements? On va mettre des portiques? Ce sont des solutions qu'on ne peut pas accepter de [u]pérennise[/u]r ou d'imaginer". "Qu'est-ce qui s'est passé dans les établissements scolaires? [u]On a supprimé les emplois jeunes, on a réduit le nombre des infirmières, des psychologues, et des médecins scolaires". [/u]"On a fait en sorte que les enseignants, [u]souvent les plus jeunes, soient confrontés aux classes les plus difficiles".[/u]
"La gauche doit proposer de remettre de l'accompagnement, de l'encadrement, de faire que les ZEP (zones d'éducation prioritaire) que le ministre de l'Intérieur veut supprimer, permettent d'avoir 15 élèves par classe pour qu'on suive les élèves les plus en difficulté". (France-Inter, mardi 20 décembre
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