[b]Conférence de presse
Lundi 20 février 2006
Brice Hortefeux, secrétaire général délégué
Luc Chatel et Valérie Pécresse, porte-parole
Philippe Goujon, président de la fédération de Paris
Une motion de censure cache misère[/b]
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http://www.u-m-p.org/site/photos/ppresse_200206.jpg[/img]« La motion de censure du Parti socialiste contre la politique du gouvernement est essentiellement un cache misère » a affirmé Valérie Pécresse. Un cache-misère « qui sert à cacher les divisions internes au PS et à la gauche » qui, à défaut d’être capables de s’unir « pour construire les bases d’un projet commun », se réunissent pour voter la motion de censure contre le gouvernement. Un cache-misère qui masque « l’absence de leadership » comme en témoignent une nouvelle fois « les petites phrases » des uns et des autres qui « montrent là encore que la guerre au sein du Parti socialiste se mène aux couteaux ». Enfin, un cache-misère qui révèle l’absence « de projet et de propositions alternatives » du PS à la politique du gouvernement.
Emploi des Jeunes : réveil tardif et proposition inattendue de François Hollande
Valérie Pécresse a qualifié de « tardive et d’inattendue » la proposition formulée par le Premier secrétaire du Parti socialiste pour résoudre le problème de l’emploi des jeunes. « Tardive parce qu’il a fallu à Monsieur Hollande quatre ans d’opposition et trois semaines de réflexion depuis le lancement du Contrat Première embauche » pour réagir. « Inattendue » parce qu’il propose « de subventionner l’emploi des jeunes par des dégrèvement massifs de charges sociales qui seraient compensés par la suppression des exonérations de charges sociales existantes ». Or « la plupart de ces exonérations visent à compenser le surcoût des 35 heures pour les entreprises ». « Si François Hollande veut supprimer les 35 heures, il faudrait qu'il le dise clairement » a-t-elle lancé. En réalité comme une majorité de Français l’ont clairement exprimé dans un sondage publié dans Le Parisien de ce matin, « le Parti socialiste n’est pas efficace ni pour s’opposer au gouvernement, ni pour proposer un projet, ni même pour désigner un candidat » a-t-elle conclu.
La fuite en avant fiscale du président de la région Ile de France
La porte-parole de l’UMP a rappelé qu’en 2005, « toutes les régions avaient pris prétexte des lois de décentralisation pour augmenter leurs fiscalités de 21% en moyenne alors qu’aucune loi de décentralisation était entrée en vigueur » à l’époque. En 2006, elle a relevé « une nouvelle augmentation de 7,5% » et « une région d’Ile de France qui se distingue » : « pour la deuxième année consécutive, sa fiscalité augmente de 30% alors que des mécanismes très contraignants ont été mis en place pour la compensation par l’Etat des transferts de charges issus de la décentralisation », qui « doivent être compensés à l’euro près ».
En outre, en décidant d’augmenter la carte grise de 40%, Jean-Paul Huchon s’inscrit pleinement dans la ligne de Bertrand Delanoë : « l’ennemi, c’est l’automobiliste » ! Cela se traduira « pour chaque automobiliste francilien par une augmentation entre 50 à 150 euros » a-t-elle fait observer.
[url=http://www.ump-idf.org/article.php3?id_article=168]Signez la pétition contre le matraquage fiscal par la gauche[/url]