[quote:1879="Ivan"]Vous savez quasi toute la droite est pour le CPE[/quote]
Bin plus vraiment on dirait :
[quote]PARIS (Reuters) - Le doute a commencé à s'insinuer dans la majorité sur le bras de fer engagé par le gouvernement avec les opposants au contrat première embauche (CPE), à peine plus d'un an avant les élections présidentielle et législatives.
"[b]Le CPE, c'est un échec[/b] qui peut, si le gouvernement s'obstinait, nous coûter l'élection présidentielle", déclare jeudi le [b]député UMP Hervé de Charette[/b] dans Le Parisien.
[b]L'ancien ministre des Affaires étrangères s'est abstenu[/b] lors du vote de l'Assemblée nationale, mercredi soir, sur le projet de loi sur l'égalité des chances qui instaure le CPE, [b]comme le chef de file des "souverainistes" à l'UMP Nicolas Dupont-Aignan[/b].
Pour Hervé de Charette, "devant les tensions et les incompréhensions qui s'expriment dans toute la société (...) [b]il faut suspendre le projet du CPE[/b]" et ouvrir un dialogue avec les jeunes, les partenaires sociaux et les groupes parlementaires.
"Je ne crois pas qu'on puisse avoir pour stratégie ça passe ou ça casse", a-t-il insisté France Inter. "Je demande que le Premier ministre ait la sagesse, l'humilité et l'intelligence de retirer son texte."
L'ancien [b]ministre UMP de l'Industrie Patrick Devedjian[/b] a pour sa part souhaité mercredi sur la chaîne de télévision Public Sénat [b]que le gouvernement "ajuste" sa copie[/b], car, a-t-il estimé, le mouvement contre le CPE "va continuer".
Le CPE est un nouveau contrat de travail réservé aux moins de 26 ans et assorti d'une période d'essai de deux ans pendant laquelle l'employeur peut licencier le salarié sans motif.
Le gouvernement en attend une réduction du chômage des jeunes mais syndicats, organisations étudiantes et lycéennes et opposition n'y voient qu'une précarisation accrue de l'emploi.
Pour Patrick Devedjian, le gouvernement peut "à la fois maintenir son projet et l'améliorer". Le conseiller politique du président de l'UMP Nicolas Sarkozy propose notamment d'obliger les employeurs à "donner une motivation aux licenciements" éventuels de salariés embauchés avec ce contrat de travail.[/quote]
[quote]BORLOO DU BOUT DES LEVRES
Hervé de Charette et Patrick Devedjian sont certes proches de Nicolas Sarkozy, rival potentiel de Dominique de Villepin pour la présidentielle de 2007. Mais le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale a lui-même paru ne défendre que du bout des lèvres le CPE, [b]sur lequel il a admis avoir eu des doutes[/b].
"Dans ce genre de chose, le doute n'est pas une marque, forcément, d'imbécillité", a déclaré jeudi matin sur RTL Jean-Louis Borloo, tout en estimant que le projet de loi était finalement "équilibré".
Interrogé sur un retrait éventuel du CPE, il a répondu : "Pour l'instant, on en est d'abord à expliquer et ensuite à essayer de répondre aux interrogations complémentaires."
Dans Le Figaro, son ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher balaye pour sa part tout doute : "Le CPE est voté, il entrera en application d'ici à un mois", déclare-t-il.
Le CPE a également trouvé un défenseur en la personne d'André Daguin, le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), avocat acharné et jusqu'ici déçu d'une baisse de la TVA dans la restauration.
"Nous nous disons que c'est bien, entre bien et très bien", a-t-il déclaré sur France 2. "Parce que chez nous ce sont des petites entreprises, en général, qui ne savent ni embaucher ni licencier (...) Il faut qu'on puisse embaucher avec des formalités simples (...) et le CPE est une bonne façon."
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Source : Reuters (pour les 2 articles)