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 Un anarchiste de la belle époque

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2 participants
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duodénum
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duodénum


Nombre de messages : 526
Date d'inscription : 14/02/2006

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MessageSujet: Un anarchiste de la belle époque   Un anarchiste de la belle époque EmptyVen 10 Mar - 22:27

[b]Un anarchiste de la belle époque, Alexandre Marius Jacob[/b]

Les éditions libertaires, 2005 (réédition)

[quote]Alexandre Marius Jacob est né le 27 spetembre 1879 à Marseille. A 11 ans, il embarque comme mousse et navigue sur toutes les mers du monde. A 13 ans, lors d'une escale à Sidney, il déserte. Puis il embarque, sans le savoir, sur un bateau pirate. Il assiste à un massacre et préfère ne pas renouveler l'expérience. Bien lui en prend car ses "collègues" sont arrêtés et pendus quelques temps plus tard.
A 16 ans, après être tombé grâvement malade, il abandonne la navigation et devient apprenti typographe. Il rencontre alors les anarchistes. Un agent provocateur lui ayant procuré des explosifs et l'ayant dénoncé, il est condamné à 6 mois de prison. Il a 17 ans et à sa libération, la police prévenant systématiquement ses employeurs, il ne parvient pas à garder un travail. Pour survivre il décide, donc, de faire de la "reprise individuelle" et il devient le chef des "travailleurs de la nuit", une bande de cambrioleurs un peu particulière puisqu'elle ne cambriolait que "les parasites sociaux" et reversait 10% de ses gains à la "cause". L'aventure durera plusieurs années, jusqu'à ce qu'à Abbeville ça tourne mal et qu'un agent soit tué. Lors de son procès Jacob revendique haut et clair LE DROIT POUR LES PAUVRES DE VOLER LES RICHES.
Bien que n'ayant jamais tué personne (pour cela et pour le reste il servira de modèle à Maurice Leblanc et à son Arsène Lupin) il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Direction toute la Guyane et l'enfer. Il y fera 25 ans et trois mois (dont 8 ans et onze mois aux fers). Debout. Sans jamais céder sur quoi que ce soit. En dénonçant sans cesse l'administration pénitentiaire.
De retour en France en 1928 il s'installera comme marchand forain. Lors de la révolution espagnole on le soupçonnera d'avoir fait passer des armes aux libertaires. Et le 28 août 1954, ne voulant pas connaitre les affres de la vieillesse, il se suicidera en laissant un petit mot : "linge lessivé, rincé, séché, mais pas repassé. J'ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la panetière. A votre santé !".

Ce livre d'Alain Sergent (publié en 1950) est le fruit de nombreuses rencontres et discussions avec Jacob. De ce fait, c'est un des meilleurs livres écrits sur Alexandre Marius Jacob.[/quote]

J'ai appris récement que Jérôme Savary en avait fait aussi une pièce, mais j'ai horreur des comédies musicales
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Kiti
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MessageSujet: Re: Un anarchiste de la belle époque   Un anarchiste de la belle époque EmptyVen 14 Juil - 23:41

LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX DE NICOLAS SARKOSY

Comment peut-on se dire de droite et réclamer le droit de vote pour les immigrés ? C’est pourtant cet incroyable paradoxe qu’a tenté Nicolas Sarkozy. Ce dernier emploie volontiers un langage pugnace, en disant qu’il faut “nettoyer les cités au Kärcher” et pratiquer la “tolérance zéro” envers les “racailles”. Ce ne sont, hélas, que des mots.

Le double langage de Sarkozy
D’une part, sa politique est, en réalité, inefficace et laxiste : depuis près de quatre ans qu’il est chargé de l’immigration comme ministre de l’Intérieur, la situation n’a jamais été aussi mauvaise dans les banlieues, comme l’ont démontré les émeutes ethniques d’octobrenovembre 2005. D’autre part, quand il s’exprime dans un journal de gauche, Sarkozy n’hésite pas à faire une profession de foi immigrationniste, comme dans Libération, le 23 décembre 2005 .

Sur la question de l’immigration, Sarkozy tient en permanence un double langage. Quelle est la vérité du personnage ? Si l’on en juge, objectivement, d’après les décisions qu’il a prises et les propositions qu’il a faites, force est de reconnaître qu’il est plus à gauche que la gauche, dans ce domaine. Pour que chacun puisse en juger par lui-même, nous récapitulons ici ce que l’on peut appeler “les sept péchés capitaux de Sarkozy sur l’immigration”

1. Relance de l’immigration
L’immigration était officiellement arrêtée depuis 1974. Les gouvernements de gauche n’étaient eux-mêmes jamais revenus sur ce principe, qui connaissait, hélas, bien des exceptions. Cependant, arrivé au ministère de l’Intérieur en juin 2002, Sarkozy s’est empressé de proclamer que la France avait besoin d’immigration, en condamnant la politique de l’“immigration zéro”. Puis il a proposé des “quotas” d’immigrés. Et quand il parle, aujourd’hui, d’une “immigration choisie”, il faut comprendre qu’il a choisi d’accepter toujours plus d’immigration !

2. Faiblesse à l’égard de l’immigration illégale
Trouvant que le gouvernement socialiste de Lionel Jospin avait été trop sévère à l’égard des immigrés illégaux, qu’il appelle des “sans-papiers”, il a multiplié, en 2002, les circulaires aux préfets pour leur demander d’être toujours plus complaisants. En particulier, pour fermer Sangatte, il a accordé un titre de séjour en France à tous les immigrés illégaux de ce centre qui ne réussissaient pas à entrer en Angleterre ! Plus récemment, il a pris “la décision lourde (sic) d'arrêter les expulsions [des immigrés illégaux] durant l'année scolaire” pour les enfants qui vont à l’école, et pour leurs parents.

3. Aide à l’islamisation de la France
Il a favorisé l’installation de l’islam en France et son institutionnalisation, en créant un “conseil français du culte musulman”, et il a officiellement reconnu, à cette occasion, une organisation proche des “Frères musulmans”, l’U.O.I.F..

4. Hostilité au droit du sang
Le droit du sang, ou principe de filiation, le révulse : ignorant que c’est la base du droit de la nationalité en vigueur dans notre pays depuis deux siècles, il suggère que c’est un principe raciste et se dit, en revanche, “très attaché à la notion de droit du sol”. Or, le droit du sang (jus sanguinis) figure actuellement à l’article 18 du code civil : “Est Français l'enfant, légitime ou naturel, dont l'un des parents au moins est Français” (in chapitre II - “De la nationalité française d'origine” - Section I - Des Français par filiation” ; cf. l’article 10 du code civil de 1804, disposition en vigueur le 18 mars 1803 : “Tout enfant né d'un Français en pays étranger, est Français.”). A ceux qui s’étonneraient qu’un ministre de l’Intérieur puisse ignorer le b.a.-ba du droit de la nationalité, nous conseillerions de se procurer un enregistrement de l’émission “Cent minutes pour convaincre”, sur France 2, le 9 décembre 2002.

5. Abrogation de la prétendue “double peine”
Il a empêché l’expulsion hors de France des criminels et délinquants étrangers à l’issue de leur peine de prison en faisant voter une loi qui leur attribue un droit de séjour perpétuel en France, sous prétexte de leur épargner une prétendue “double peine”. Il a ainsi satisfait une revendication de l’extrême gauche (relayée, au sein de la majorité, par le maire-député UMP de Versailles, Etienne Pinte).

6. Droit de vote des immigrés
Sarkozy s’était prononcé, dès 2001, pour le droit de vote des immigrés, dans son livre Libre. Il a récidivé en 2005, dans une déclaration, trop vite oubliée, qui a suscité, sur le moment, une émotion légitime, à droite.

7. Discrimination “positive”
Sarkozy s’est prononcé pour la discrimination antinationale en faveur des immigrés, qu’il qualifie de “positive”. Il s’agit de donner aux immigrés des droits et des avantages particuliers, dont seraient privés les Français de souche. Cette proposition, d’une extrême gravité, est en totale contradiction avec les fondements de la République, puisqu’elle viole le principe d’égalité qui figure à l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.

Conclusion
On peut porter un jugement différent du nôtre sur ces “sept péchés capitaux de Nicolas Sarkozy”, on peut même y voir “sept vertus cardinales”, si l’on a de la France une vision opposée à la nôtre, mais les faits sont là. Ils ne sont ni contestables ni contestés. Sarkozy utilise des “mots-paravents” (comme “racailles” et “Kärcher”) pour abuser les électeurs de droite, mais ce qu’il fait, comme simple ministre, ou, pis encore, ce qu’il a l’intention de faire, en tant que candidat à la magistrature suprême, est parfaitement incompatible avec l’unité de la nation et les principes de la République. Il est difficile d’imaginer un écart plus grand entre ce que Sarkozy prétend être, quand il s’adresse aux électeurs de droite, et ce qu’il est, en réalité, dans son action politique. Il faut donc se rendre à l’évidence : Sarkozy est un imposteur. Sarkozy l’imposteur devrait méditer cette réflexion d’Abraham Lincoln : “On ne peut pas mentir à tout le monde tout le temps.”
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