L'insolence indolente de Bruno Julliard...

Trop, c'est vraiment trop! Je viens de lire les dernières actualités sur le site du "Nouvel OBS", et je suis tombée sur les dernières déclarations de ce jeune monsieur...

Il traite le Ministre de l'Education, de menteur, de tricheur, etc.

Mais enfin, pour qui se prend-il? Insulter les élus de notre pays, c'est aussi mépriser les électeurs, dont les votes ont amené au gouvernement actuel, nos ministres...

Et puis, songe-t'il vraiment à l'avenir de tous les étudiants et des jeunes qui sont confrontés depuis des années à la difficulté de trouver un emploi, un vrai, pas un "contrat jeune", dérisoire dans le temps...

Il aurait été sage de sa part d'expliquer à tous ses adhérents la réelle situation économique de notre pays. Situation catastrophique, ce qui bien sûr entraîne une pénuerie de l'emploi, surtout pour la génération qui arrive sur le marché.
Puis aussi, qu'il fasse un état des lieux quant aux contrats de travail existants pour les comparer au CPE. Qu'il ne soit pas d'accord sur tous les points de ce CPE, n'est pas une raison suffisante pour mettre à feu et à sang l'esprit de nombreux jeunes inquiets.

Enfin, sans méchanceté, je voudrais quand même rappeler son inféodation politique qui lui met comme un bandeau noir sur ses propres pensées.
Comme ses aînés de l'Unef, Bruno Juliard n'aura besoin d'aucun contat pour avoir sa place "au soleil"... Sa position militante et de leader de l'Unef" le conduira dans quelques années à un poste clé dans un parti de gauche.
Que seront devenus tous les autes, ceux qui défilent sous sa fascination de "meneur"???[/b]

S'il y a bien quelqu'un qu'on peut critiquer sans problème, c'est un ministre. Ils ne sont pas élus et n'ont par conséquent aucun compte à rendre au peuple français. Nous en avons la démonstration quasi-quotidiennement. Alors pourquoi se priver de tirer dans le tas ?

[quote:2d5e="duodénum"]S'il y a bien quelqu'un qu'on peut critiquer sans problème, c'est un ministre. Ils ne sont pas élus et n'ont par conséquent aucun compte à rendre au peuple français. Nous en avons la démonstration quasi-quotidiennement. [u]Alors pourquoi se priver de tirer dans le tas ?[/quote][/u]

Mes voisins, mes collègues à l'hôpital, mon coiffeur, la caissière de mon supermarché, etc., tout comme moi et vous peut-être, ne sont pas élus par le peuple français, il ne me viendrait jamais à l'idée de: "tirer dans le tas", pour reprendre votre expression.

La violence de quelque sorte qu'elle soit, physique, verbale traduit chez son auteur une impossibité à controler ses émotions, pulsions, etc.

Débattre en restant digne et être prêt à respecter les arguments de l'autre , pour qu'il me respecte aussi, me semble plus constructif.
En politique, cela devrait être une règle de base. Des opinions différentes sont les bienvenues en démocratie. Les insultes gratuites sont comme les giffles qui partent quand on se met à attaquer la personne elle-même, plutôt que de répondre avec logique à ses arguments...

Inutile d'être aussi psycho-rigide. Pourquoi ne pas s'autoriser un peu de passion en politique ? Devant votre remarque sourcilleuse, je m'aperçois que je n'aurait pas dû employer ce terme afin éviter une attaque sur la forme. Il n'empêche que le fond subsiste, à savoir que nous sommes dans notre bon droit de critiquer qui bon nous semble, particulièrement le gouvernement qui n'a de compte à rendre qu'à celui qui l'a nommé, soit le président de la République. Je pense que lorsqu'un ministre fait une déclaration, il s'attend forcément à être démonté par toute une clique d'analystes et de commentateurs de l'actualité. C'est le jeu...

[quote:14c4="Timea"]

La violence de quelque sorte qu'elle soit, physique, verbale traduit chez son auteur une impossibité à controler ses émotions, pulsions, etc.

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J'adore ce passage !
C'est vrai, l'ouvrier qui se fait enchainer depuis des annees pourrait etre un peu plus courtois envers son superieur quand meme !