Les "porteurs" de Corse-Matin en grêve depuis 5 jo

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[b] Le quotidien régional Corse-Matin n'a pas paru vendredi en raison de la grève des salariés insulaires de la filiale de portage du groupe Nice-Matin et ne paraîtra pas non plus samedi, a-t-on appris de sources concordantes. L'édition de vendredi n'a pas été imprimée, selon le service des ventes de Nice-Matin. [/b]

Corse-Matin n'est pas distribué dans l'île depuis mardi mais l'était sur le continent jusqu'à présent. A Bastia, l'agence de Corse-Matin a été occupée jeudi soir dans le calme par une dizaine de grévistes de Publinice Services et syndicalistes STC (Syndicat des travailleurs corses, nationaliste) et FO, qui réclament des augmentations de salaires. Les rédactions de Corse-Matin et de La Corse Votre Hebdo, ainsi que l'ensemble de la société éditrice Corse-Presse, ont protesté dans un communiqué contre ce mouvement et l'occupation des locaux, considérant que "rien ne saurait justifier l'inacceptable atteinte ainsi portée à leur liberté de travail et à la liberté de la presse". Vendredi matin, la direction des ressources humaines du groupe Nice-Matin a demandé que les agences de Corse-Matin à Bastia et Ajaccio restent fermées afin d'éviter une nouvelle occupation, selon la rédaction. Les journalistes des autres agences de Corse ont eux aussi cessé le travail pour dénoncer l'occupation. Le quotidien ne paraîtra donc pas non plus samedi et les journalistes de Corse-Matin s'inquiètent de possibles mesures de chômage technique dès la semaine prochaine si le conflit perdurait. De leur côté, les quotidiens Nice-Matin et Var-Matin ont pour la deuxième nuit consécutive été imprimés au siège du groupe Nice-Matin, à Nice, sous surveillance policière par crainte d'actions perturbatrices de la part d'un groupe de grévistes corses venus sur le continent. Les deux quotidiens sont normalement sortis vendredi. Jeudi, des négociations entre salariés de Publinice Services et direction du groupe ont tourné court: "La direction nous a affirmé que nos revendications représentaient 25% de la masse salariale et qu'elles étaient impossibles à satisfaire", a indiqué José Pronesti, délégué FO de Publinice. Michel Comboul, PDG de Nice-Matin, juge pour sa part "insupportable" le niveau de salaire des porteurs de presse en Corse, selon lui, "le plus fort de la presse française". Selon la direction du groupe, le portage représente 65% du prix de vente à l'exemplaire porté. Une trentaine de salariés de Publinice Services Corse sur une centaine au total, principalement des délégués syndicaux du STC et de FO, est arrivé mercredi soir de Corse et sont depuis lors regroupés devant le siège de Nice-Matin.

© 2006 AFP.

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Encore des syndicalistes, toujours des syndicalistes... pff

Ce qui est évident , c'est que l'on prend conscience qu'on peut trés bien se passer du quotidien!!

[quote:133a="Résistance"]Ce qui est évident , c'est que l'on prend conscience qu'on peut trés bien se passer du quotidien!![/quote]

... Surtout vu son prix?

[HS]Quand j'y suis allé en Aout 2005, je l'ai pris 8 fois sur 30 jours... D'ailleurs il me reste celui-là sous la main, celui sur le bateau qui avait coulé à Sagone près de là où je vais me baigner.[/HS]

Trés beau coin Sagone , moi je suis sur la côte orientale mais en plein maquis , mais de la terrasse , je vois la mer!!

Pour revenir à notre quotidien , je connais des leteurs qui ne le prennent que pour la partie nécrologie , et à vrai dire , il n'y a pas d'articles de fond!!

D'ailleurs j'en profite pour signalez que le site Internet de Corse Matin est remplacé par une mosaîque de pages du dernier Nice-Matin... Bizarre.

[quote] Conflit Corse-Matin: "on est ouvert à la négociation", déclare la direction

Le patron du groupe Nice-Matin, Michel Comboul, s'est déclaré "ouvert à la négociation" dans le conflit qui, depuis le 18 avril, bloque la parution de Corse-Matin, édition corse de Nice-Matin. Ce conflit oppose Publinice, filiale de Nice-Matin, aux salariés chargés du portage en Corse de l'édition Corse-Matin, qui tire à 45.000 exemplaires. "Nous, on est ouvert à la négociation, encore faut-il tenir compte des limites économiques. Par comparaison avec le coût moyen du portage en France, dans tous les cas de figure, on est au-dessus. C'est le coeur du débat", a déclaré Michel Comboul, joint par téléphone dans la soirée de vendredi. L'assemblée de Corse a voté à l'unanimité une motion appelant à la reprise du dialogue et à la nomination d'un médiateur dans le conflit qui oppose les porteurs du groupe Nice-Matin en Corse à leur direction. La direction de Nice-Matin a adressé à tous les élus corses un tableau comparatif des rémunérations des porteurs de presse par les différents titres de la presse quotidienne régionale. "Dans tous les cas de figure, on est au-dessus puisque le coût par exemplaire en Corse est de 55 centimes, alors qu'il est de 43 centimes à Nice Matin et qu'il se situe pour les autres titres en France entre 30 et 40 centimes", a ajouté M. Comboul. "En outre, la Corse n'est pas aussi particulière que les syndicats veulent bien le dire. En France aussi, il y a des zones de montagne", a-t-il ajouté. M. Comboul a estimé à un million d'euros le coût du conflit. Les grévistes de Publinice services ont cessé de bloquer vendredi soir l'entrepôt où sont stockés les journaux et magazines de la presse nationale à leur arrivée à l'aéroport d'Ajaccio. En revanche, ils continuaient de bloquer l'entrée de la Société bastiaise de diffusion (Sobadi), filiale des NMPP à Bastia.

© 2006 AFP./Fr3 Nice[/quote]

[quote] La presse nationale à nouveau distribuée dans toute la Corse

La presse nationale est à nouveau distribuée dans les deux départements corses après que les porteurs grévistes de Corse-Matin eurent décidé samedi en fin de matinée de lever le blocage de l'entreprise qui distribue la presse nationale en Haute-Corse, a-t-on appris de sources syndicale et patronale. Vendredi soir, les porteurs grévistes de Corse-Matin avaient pris une décision similaire et débloqué la société qui distribue la presse nationale en Corse-du-Sud. Les grévistes de Publinice services, filiale corse du groupe Nice-Matin chargée du portage de Corse-Matin, avaient entamé mercredi le blocage des deux sociétés de distribution de la presse nationale, la Sobadi en Haute-Corse et la Sad en Corse-du-Sud, toutes deux filiales des NMPP, afin de faire pression sur leur direction dans le conflit concernant le portage de Corse-Matin. Les porteurs de Corse-Matin sont en grève pour des revendications salariales depuis le 18 avril, jour où ils ont bloqué l'arrivée de Corse-Matin aux aéroports de Bastia et Ajaccio. Deux jours plus tard, Nice-Matin avait cessé d'imprimer Corse-Matin puisqu'il n'était plus distribué dans l'île. Le patron du groupe Nice-Matin, Michel Comboul, s'est déclaré "ouvert à la négociation" dans le conflit à Corse-Matin. "Nous, on est ouvert à la négociation, encore faut-il tenir compte des limites économiques. Par comparaison avec le coût moyen du portage en France, dans tous les cas de figure, on est au-dessus. C'est le coeur du débat", a déclaré Michel Comboul vendredi soir à l'AFP.
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C'est histoire prend des proportions, inquiétante pour tous le monde. Après la SNCM c'est Corse Matin.