[quote][b][u]Ségolène Royal : "L'Etat devrait être irréprochable"[/u]
La "probable" candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle a estimé vendredi soir à Rodez que l'affaire Clearstream était "un feuilleton totalement décalé par rapport aux préoccupations quotidiennes des Français". "L'ordre suppose la justice et l'exemple", a-t-elle ajouté à l'adresse des membres du gouvernement. [/b]
Ségolène Royal était vendredi à Rodez pour la fête de la Rose de l'Aveyron. La présidente de la région Poitou-Charentes, qui se dit "probable" candidate à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle, a estimé que l'affaire Clearstream était "un feuilleton totalement décalé par rapport aux préoccupations quotidiennes des Français". "Je ne veux pas rajouter de commentaire ni aggraver la situation, l'état de la France est suffisamment triste", a-t-elle déclaré.
Dans son discours devant les militants socialistes, Ségolène Royal a souligné que la puissance publique se devait "d'être irréprochable". "L'ordre suppose la justice et l'exemple (...). Une mauvaise conduite à la tête de l'Etat constitue un vrai facteur d'insécurité car pourquoi respecter des règles dont les puissants et le gouvernants s'affranchissent?", a-t-elle ajouté. Elle a en outre estimé que le rétablissement d'un "ordre juste" ne pourrait se faire qu'à condition qu'"à gauche nous tenions fermes sur le principe fondateur d'un ordre solidaire".
"Un élément de rupture"...
"Faut-il se résigner aux ghettos - de riches et de pauvres -, voir le communautarisme partout - même où il n'y en a pas - ou croire encore que la France est capable d'un destin collectif qui n'exclue aucun des siens où qu'ils soient et d'où qu'ils viennent", a-t-elle ajouté. Ségolène Royal a expliqué à la presse qu'elle entamait à Rodez une nouvelle étape de son parcours politique: "je passe d'une étape d'improvisation à une clarification qui tient compte de ce que j'ai entendu et des valeurs auxquelles je crois", a-t-elle dit.
A la question de savoir si les Français étaient prêts ou non à élire une femme à la tête de l'Etat, Ségolène Royale a déclaré: "oui, si elle est à la hauteur de l'enjeu, ce n'est plus un handicap ni un obstacle. Il s'agit même d'un élément de rupture puisque certains emploient ce mot", a-t-elle ajouté dans une allusion à Nicolas Sarkozy.
D'après AFP/LCI[/quote]
Elle me fait rire, elle! Elle devrait mieux lire l'histoire du PS, avec les membres de son partis qui sont aussi mouillés dans cette affaire.
N'oublions pas non plus qu'elle était aussi très bien placés pendant les affaires des écoutes téléphoniques, ou du sang contaminé..