[quote][b][u]François Hollande parle d'une "prise en otage" de l'Etat[/u]
TOULOUSE (Reuters) - François Hollande a dénoncé la "prise en otage" des services de l'Etat par les responsables de la droite "pour régler des comptes politiques internes" via l'affaire Clearstream.[/b]
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, le président Jacques Chirac devrait "au moins changer de gouvernement pour écarter les belligérants".
"Il n'y a qu'en France où, après une telle crise politique, la plus grave jamais traversée par notre Ve République, un président puisse demeurer silencieux, un chef de gouvernement rester à sa place et un Parlement rester solidaire", a-t-il déclaré à Toulouse où il clôturait les travaux des Etats généraux du PS pour le projet présidentiel.
"Dans n'importe quel autre pays, le principe de responsabilité aurait déjà été engagé", a déploré le député de Corrèze. A ses yeux, le chef de l'Etat prend le "risque de déstabiliser le pays" en renouvelant sa confiance au Premier ministre, pris dans la tourmente politico-judiciaire de Clearstream.
Le Parti socialiste a déposé une motion de censure contre le gouvernement que François Hollande défendra mardi après-midi à l'Assemblée nationale.
"Mardi prochain, tous les députés, je dis bien tous les députés, qui ne voteront pas cette motion seront considérés comme solidaires de ceux qui ont organisé cette situation. En tant qu'élus du peuple, ils prendront la responsabilité, ainsi, de faire durer cette situation", a-t-il prévenu devant un millier de sympathisants.
François Hollande a réservé ses piques les plus sévères au ministre de l'Intérieur, qu'il accuse de rester au sein du gouvernement pour pouvoir "faire campagne aux frais de l'Etat".
"Il se veut homme de rupture mais il s'accroche aussi, pour colmater les brèches d'un système brinquebalant", a déclaré le premier secrétaire du PS. "En fait, il ne reste pas pour servir la France, comme il dit, mais pour continuer à avoir des informations et continuer d'instrumentaliser cette affaire".
La France vit "une fin de règne interminable durant laquelle un Premier ministre a pu organiser une enquête pour déstabiliser le n°2 du gouvernement puis ce n°2 a organisé une procédure judiciaire pour déstabiliser le N°1. C'est extrêmement grave", a martelé François Hollande.
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[quote]Il n'y a qu'en France où, après une telle crise politique, la plus grave jamais traversée par notre Ve République, un président puisse demeurer silencieux, un chef de gouvernement rester à sa place et un Parlement rester solidaire[/quote]... Sauf que Mitterand c'est pas si vieux que cela et c'était encore plus grave Pack Mémoire Pour Socialiste.
Ensuite, il oublit aussi que la gauche est mouillé dans cette affaire