Fabius contre "le sarkozysme et le blairisme"

[quote] [b][u]Fabius contre "le sarkozysme et le blairisme"[/u]

A six mois du vote du PS pour désigner son champion pour la présidentielle, l'ancien Premier ministre entend proposer aux Français une politique qui ne soit "ni du sarkozysme, ni une copie du blairisme", une fléche lancée contre Ségolène Royal. [/b]

Alors que Ségolène Royal caracole dans les sondages, DSK et Laurent Fabius tentent depuis quelques jours de réoccuper le terrain politique et médiatique. Mercredi, l'ancien Premier ministre a ainsi présenté à la presse son équipe de campagne. Sûr de lui - "je vais à mon rythme" - et de sa ligne politique - "clairement à gauche" -, le député de Seine-Maritime table sur l'exacerbation du clivage avec la droite à l'approche de l'heure du choix pour s'imposer auprès des adhérents du PS lors du vote interne de novembre.

Si c'est là un principe du mitterrandisme, il a pris soin de ne pas apparaître comme un symbole de "la vieille gauche" au moment où l'aspiration à la nouveauté s'incarne en Ségolène Royal : son équipe de campagne (huit "équipiers") comprend autant de femmes que d'hommes, représentatifs pour la plupart des générations montantes du PS. Laurent Fabius, qui perçoit la France comme "une nation très politique", s'est dit convaincu que ses positions "peuvent faire clairement la différence". "On ne peut pas rassembler la gauche et proposer une politique de type blairiste", a-t-il soutenu.

"Sarkozy, un homme politiquement dangereux"

Lanterne rouge dans les sondages, Laurent Fabius y voit paradoxalement l'avantage de ne pas avoir à ménager la chèvre et le chou. "Ma situation me donne une totale liberté, je prends mes positions au nom de ce que je considère comme l'intérêt de la France", a-t-il dit, après avoir rappelé que le oui était "à 70%" dans les sondages lorsqu'il opta pour le non. Comme Dominique Strauss-Kahn samedi dernier, le dirigeant socialiste s'est posé en champion anti-Sarko, déterminé à infliger une défaite en 2007 au leader de la droite ("J'entends l'affronter le moment venu pour le battre"). Si DSK a rendu une forme d'hommage au patron de l'UMP en voyant en lui "un combattant redoutable", Laurent Fabius l'a dépeint comme "un homme politiquement dangereux", "libéral, communautariste et atlantiste".

Laurent Fabius s'est d'autre part posé en homme d'Etat, capable de mener à bien le "changement profond" dont le pays a besoin selon lui. "Il faut redresser et relancer la France et je pense en avoir les compétences. Je sais ce qu'est la gestion d'un grand pays". Sans polémiquer, il a aussi exprimé ses désaccords avec le calendrier et les modalités de la campagne interne de désignation du candidat envisagés par la direction du PS (ouverture de la campagne à partir du 11 octobre, pas de débats entre candidats à la candidature). "On ne peut pas imaginer un instant qu'un choix politique majeur se fasse sans discussion", a affirmé Laurent Fabius en souhaitant qu'"au mois de septembre", les militants connaissent "le panorama complet des candidatures".

Source LCI[u][/quote]

Très drole... Sarkozy dangeureux... ALors Fabius:



[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9]URL très bonne[/url]

[quote]Ainsi, le 17 juillet 1998, la commission d'instruction de la CJR a renvoyé M. Fabius et Mme Dufoix pour la mort de trois personnes, et la contamination de deux autres. M. Hervé est poursuivi pour les mêmes faits et pour deux autres décès.

Plus précisément, Laurent Fabius, alors Premier ministre, avait appris le 29 avril 1985, par son conseiller industriel Jacques Biot, que « Diagnostics Pasteur » peut prendre une large fraction du marché national du test de dépistage du sida, à condition que soit mise en place « une gestion astucieuse du calendrier ». En effet, le test français a pris du retard sur le test américain Abbott.[/quote][/u]

Il est dernier dans les sondages et le restera , les Français n'ont certes pas oublié le sang contaminé!!
Il faut admettre qu'ils ne sont pas vernis au ps , entre Royale , Fabius , et Hollande !!!

Mince, y'a pourtant pas qu'eux ! Pourquoi ne pas donner leur chance à des types comme Montebourg ou Peillon ? Ils ont l'air beaucoup plus intègres, plus jeunes, plus engagés, plus vifs... Décidément, la politique de carrière devrait avoir la retraite à 50 ans, comme les cheminots

D'une façon générale , je pense que la politique de carrière est une confiscation du pouvoir du peuple !
Nous n'avons pas le choix , puisque les partis , tous les partis , propulsent leurs éléphants , et choisissent ceux qui leur succéderont !!
Ce détournement fait que les députés ne sont plus la représentation nationale du peuple , qu'ils vivent dans leur univers , et nous dans le notre.
Il y a quelques années , lors de municipales , dans une grande ville , j'ai cotoyé ce milieu , j'ai beaucoup appris .
J'ai appris que leurs querelles politiciennes sont du théêtre pour l'électorat , entre eux , ils sont copains comme cochons , font ripaille ensemble...
J'ai constaté que bien que copains ,ils étaient prêts aux coups tordus pour disqualifier leurs alliés ...
Aprés cette expérience , pour les élections suivantes , j'ai acheté une canne à pêxhe!!

[quote:b4dc="Résistance"]D'une façon générale , je pense que la politique de carrière est une confiscation du pouvoir du peuple !
Nous n'avons pas le choix , puisque les partis , tous les partis , propulsent leurs éléphants , et choisissent ceux qui leur succéderont !!
Ce détournement fait que les députés ne sont plus la représentation nationale du peuple , qu'ils vivent dans leur univers , et nous dans le notre.
Il y a quelques années , lors de municipales , dans une grande ville , j'ai cotoyé ce milieu , j'ai beaucoup appris .
J'ai appris que leurs querelles politiciennes sont du théêtre pour l'électorat , entre eux , ils sont copains comme cochons , font ripaille ensemble...
J'ai constaté que bien que copains ,ils étaient prêts aux coups tordus pour disqualifier leurs alliés ...
Aprés cette expérience , pour les élections suivantes , j'ai acheté une canne à pêxhe!![/quote]

Oui d'ailleurs j'applique cela aux syndicats... Ils geulent dans la rue, font des grèves, et mangent à la table du Chef avec madame, le week-end...

[quote:73c0="Résistance"]D'une façon générale , je pense que la politique de carrière est une confiscation du pouvoir du peuple !
Nous n'avons pas le choix , puisque les partis , tous les partis , propulsent leurs éléphants , et choisissent ceux qui leur succéderont !!
Ce détournement fait que les députés ne sont plus la représentation nationale du peuple , qu'ils vivent dans leur univers , et nous dans le notre.
Il y a quelques années , lors de municipales , dans une grande ville , j'ai cotoyé ce milieu , j'ai beaucoup appris .
J'ai appris que leurs querelles politiciennes sont du théêtre pour l'électorat , entre eux , ils sont copains comme cochons , font ripaille ensemble...
J'ai constaté que bien que copains ,ils étaient prêts aux coups tordus pour disqualifier leurs alliés ...
Aprés cette expérience , pour les élections suivantes , j'ai acheté une canne à pêxhe!![/quote]

Mon grand père était un vieux gaulliste ayant adhéré au RPR de la Sarthe, et s'était présenté aux cantonales au début des années 80 pour tenter de représenter la société civile. Il s'est fait déboulonner pour d'obscures raisons politiciennes - dans le but inavoué de laisser sa place à un carriériste en herbe ayant le soutien adéquat d'un baron local, et a été contraint de quitter le parti et de se présenter en candidat libre. Il s'est bien sûr rétamé, ne bénéficiant plus d'aucun soutien important.
Il avait gardé une dent contre le RPR, et plus généralement contre le système des partis, pour lequel il avait donné pourtant pas mal de son temps libre en actions bénévoles. L'anecdote touche le RPR, mais je suis convaincu qu'il aurait pû vivre la même chose au sein de l'UDF ou du PS.

Je suis bien entendu de ton avis quant à la confiscation du pouvoir par une élite autoproclamée. Pour remédier à cette maladie, il faudrait vraiment faire campagne pour l'abstention, une bonne vieille abstention massive de 75% à 80% des votants, voilà qui pourrait faire réfléchir nos carriéristes !

Pour Fabius, il ne peut pas controler chaque action qui se passe dans les hopitaux. Des qu'il y a un accident il ne faut pas tout mettre sur le dos du miistre concerné.