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| Emeutes à Montfermeil | |
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Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Emeutes à Montfermeil Mar 30 Mai - 12:49 | |
| SEINE-SAINT-DENIS Nuit de violences à Montfermeil
Des heurts violents ont opposé pendant quatre heures la nuit dernière une centaine de jeunes aux forces de l’ordre dans le quartier des Bosquets, à Montfermeil, et dans la localité voisine de Clichy-sous-Bois, où avaient débuté les émeutes de l'automne dernier. Bilan : sept policiers légèrement blessés et six arrestations. A l’origine des troubles : une interpellation qui a mal tourné.
Jeunes cagoulés contre CRS
Clichy-sous-Bois et Montfermeil s'embrasent à nouveau, comme au plus fort des émeutes de novembre. Les deux villes de Seine-Saint-Denis ont été, dans la nuit de lundi à mardi (30 mai), le théâtre d’échauffourées violentes qui ont opposé pendant quatre heures entre une centaine de jeunes cagoulés et les forces de l’ordre. Sept policiers ont été légèrement blessés et six jeunes ont été interpellés.
Au départ, il y a une simple perquisition dans un appartement de la cité des Bosquets, lundi en fin d’après-midi. Un garçon est interpellé. Il s’agirait de l'auteur présumé de l'agression d'un chauffeur de bus, il y a quinze jours, à Montfermeil, dont le maire Xavier Lemoine (UMP) avait été témoin. Selon des jeunes du quartier, sa mère aurait tenté de s'interposer et aurait également été conduite au poste de police. L'incident est en tout cas vécu comme une provocation. Premiers affrontements, avant un précaire retour au calme. Puis, vers 22h30, entre cent et deux cents jeunes armés de bâtons et battes de base-ball ont recommencé à s'en prendre aux policiers qui surveillaient la cité. Jets de projectiles, poubelles en feu, quelques voitures incendiées : les heurts sont violents. La police a tiré au flash-ball plus de soixante-dix fois, selon la préfecture qui précise que 250 policiers, dont 150 CRS, ont été déployés sur cette zone.
La maison du maire visée
Les fauteurs de troubles ont même tenté de prendre le chemin du domicile du maire, qui était à l’hôtel de ville à ce moment-là. Ils ont commencé à secouer la grille d'entrée et à caillasse la maison où se trouvait l'épouse de Xavier Lemoine et ses enfants. "Les violences de ce soir ont montré que la vie de ma famille, ma femme et mes sept enfants, est menacée", a déclaré l’édile, auteur le 7 avril dernier d'un arrêté anti-bandes accueilli comme une provocation par les jeunes de la ville. Cet arrêté interdisant aux mineurs de 15 à 18 ans de circuler à plus de trois dans le centre de Montfermeil, dénoncé par la gauche, avait été suspendu le 5 mai par la justice administrative.
Les heurts se sont ensuite propagés au quartier du Chêne Pointu, à Clichy-sous-Bois, le berceau des émeutes de novembre dernier (les émeutes avaient été déclenchées par la mort de deux adolescents, électrocutés dans un transformateur EDF). Là encore, on a vu des jeunes installer de mini-barricades enflammées. Il a fallu attendre 2 heures du matin pour que les deux quartiers retrouvent le calme. Les jeunes s'insurgent aussi contre le retour des CRS dans les quartiers de Clichy et Montfermeil. La situation est tendue. Et tout le monde se demande si ces violence peuvent reprendre la nuit prochaine. .
Les forces de l'ordre avaient provoqué , pensez donc , elles osaient pénétrer dans ces quartiers pour interpeler des agresseurs!!! S'ils ne peuvent même plus agresser sans se faire punir!!!! | |
| | | Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Mer 31 Mai - 20:07 | |
| Alertée par la dégradation de la situation dans les quartiers sensibles, la police veut éviter de revivre le scénario de la fin de l'année 2005.
LES POLICIERS de Seine-Saint-Denis l'écrivent à longueur de rapport : la situation se dégrade depuis le mois de février. La trêve hivernale aura été de courte durée. Les casseurs incarcérés en novembre sont tous sortis de prison et la fronde anti-CPE a ravivé chez certains la volonté d'en découdre. Les rixes, vols avec violence, agressions et guet-apens contre les forces de l'ordre n'ont jamais été aussi nombreux.
Deux jours avant les incidents des Bosquets, une patrouille appelée pour un malaise à Saint-Denis est tombée dans une embuscade tendue par des jeunes d'origine africaine. Accueillis par des jets de pavés, les fonctionnaires – dont l'un a été blessé au dos – ont dû se barricader dans le hall d'un immeuble de la cité des Francs-Moisins, avant de trouver refuge chez un habitant. Ce même week-end, à Saint-Ouen, un voyou brisait la jambe d'une femme d'un coup de batte de base-ball pour lui voler son sac à main. Et encore s'agissait-il, selon la police, d'une fin de semaine «calme». «La violence se banalise dans les synthèses de police, reconnaît un officier de CRS, mais pour les habitants de ces cités, qui ne déposent pas toujours plainte, c'est l'enfer au quotidien.»
«La situation peut déraper à tout moment»
Dans les grandes métropoles régionales aussi, la tension est perceptible. «Pas comme dans le 9-3, assure un commissaire lyonnais, mais le feu couve toujours.» Vendredi dernier, à Vaulx-en-Velin, une cinquantaine de délinquants affrontaient ainsi des forces de l'ordre tentant d'arrêter un voleur à la portière surpris en flagrant délit. Les fonctionnaires ont dû abattre un molosse lâché sur eux par les émeutiers. «Chez nous, à tout moment, la situation peut déraper», reconnaît, de son côté, un haut fonctionnaire de police toulousain.
Et pourtant, les forces de l'ordre ne ménagent pas leur peine. «Le spectre des émeutes ressurgit chaque fois que la police réinvestit le terrain, mais il ne faut pas céder à ce chantage, car les braves gens qui vivent sur place en seraient les premières victimes», assure Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, syndicat majoritaire de la Police nationale.
La présence de Nicolas Sarkozy, hier soir, sur le front des troupes, avec plus de 600 personnes mobilisées en Seine-Saint-Denis, se voulait un signal fort adressé aux voyous : «Les policiers et les gendarmes ne déserteront pas les quartiers», prévient le «premier flic de France».
Après avoir analysé les événements de novembre, sujet de son prochain essai, le sociologue Sebastian Roché estime que l'embrasement des cités aurait peut-être été évité si les forces de l'ordre avaient été plus «réactives, avec une chaîne de décision plus proche du terrain».
Pour l'heure, policiers et gendarmes resserrent les rangs. Et chacun se prépare à un «été chaud», avec en perspective, comme l'an dernier, des nuits agitées les 13 et 14 juillet prochains, période charnière pour l'hôte de la Place Beauvau.
La situation dans les banlieues est elle sur le pont de se dégrader?
Il semble que ce soit tendu , quelques agitateurs , une arrestation de délinquants et tout peut recommencer!!!! | |
| | | Alexandre Président
Nombre de messages : 2554 Age : 37 Parti Politique : U.M.P Candidat : Nicolas Sarkozy Date d'inscription : 18/12/2005
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Mer 31 Mai - 21:38 | |
| [b][u]La gauche accuse Sarkozy après les heurts en Seine-Saint-Denis[/u]
On croit rêver !!!
PARIS (Reuters) - La gauche accuse Nicolas Sarkozy de "provocation" à des fins électoralistes à la suite des affrontements du début de semaine entre jeunes et policiers en Seine-Saint-Denis, sept mois après l'explosion des banlieues françaises.[/b]
Treize personnes ont été interpellées dans la nuit de mardi à mercredi à Montfermeil et Clichy-sous-Bois, dont trois placées en garde à vue, après de nouvelles violences dans ce département au nord de Paris. Six policiers ont été légèrement blessés.
Parmi les personnes placées en garde à vue figure Muhittin Altun, 18 ans, grièvement blessé l'automne dernier en se réfugiant dans un transformateur électrique de Clichy-sous-Bois. Deux de ses camarades avaient trouvé la mort et ce drame avait déclenché des semaines de violences dans les banlieues.
"Le ministre de l'Intérieur porte la responsabilité des actes de violence qui sont aujourd'hui commis", a estimé mercredi le premier secrétaire du PS, François Hollande, sur France 2.
"Quelques mois après la crise des banlieues, on a le sentiment pénible que rien n'est réglé et on a toujours la même gesticulation de la part du ministre de l'Intérieur. Il vient sur les lieux et annonce des engagements de l'Etat qui ne viennent jamais", a-t-il déploré.
Nicolas Sarkozy s'est rendu mardi soir au commissariat de Gagny, en Seine-Saint-Denis. Il a de nouveau plaidé pour la révision de l'ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs et estimé qu'il y avait eu "préméditation" de la part des jeunes émeutiers de Montfermeil lundi soir.
Pour le porte-parole du PS, Julien Dray, le ministre, également président de l'UMP, se sert des banlieues dans l'optique de la présidentielle de 2007.
"STRATEGIE DE TENSION"
"Nicolas Sarkozy a délibérément pris le parti d'une stratégie de tension et d'affrontement au service de l'image de fermeté qu'il entend incarner à l'horizon 2007", estime-t-il dans un communiqué.
Le secrétaire national du PS chargé de la Solidarité urbaine, Vincent Léna, a dénoncé la "véritable provocation organisée" par le ministre de l'Intérieur - "mobiliser devant les caméras et en sa présence six compagnies de CRS et une compagnie de gardes mobiles, sur les lieux mêmes de l'explosion de violence de l'automne dernier".
Le PS "dénonce le cynisme du ministre de l'Intérieur, qui veut faire croire que l'ordre public peut répondre au désordre social".
Le Parti communiste, dans un communiqué, estime que "depuis novembre rien n'a été fait pour tenter d'apporter un minimum de réponses" à la crise des banlieues et il dénonce "le populisme habituel et insupportable" de Nicolas Sarkozy.
"Le candidat Sarkozy sacrifie la prévention de la délinquance et la justice sur l'autel de ses ambitions", ajoute le PCF.
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti, a demandé la mobilisation de tous pour forcer le gouvernement à tenir ses promesses sur le dossier des banlieues.
Lors des incidents de la nuit de mardi à mercredi, une douzaine de véhicules ont été incendiés, dont une voiture de police à Montfermeil, où un poste de police a été lapidé par une trentaine d'assaillants.
Le député-maire UMP du Raincy, Eric Raoult, dont la circonscription englobe Montfermeil, n'a pas exclu une nouvelle crise des banlieues "si on ne fait rien".
Les violences urbaines ont été évoquées mercredi matin en conseil des ministres à la demande de Jacques Chirac, qui a demandé à Nicolas Sarkozy un point de la situation.
© Reuters 2006. Tous droits réservés. ----------------------------------------------------------
On va en venir aux mots méchants, [b]saleté de socialiste[/b] | |
| | | Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Mer 31 Mai - 22:35 | |
| La gauche attise , dans les quartiers les tensions , ses porte paroles des associations gauchistes sont à pied d'oeuvre , j' ai l'occasion d'entendre leurs discours . Ce n'est pas un fait nouveau , en 88 , ces mêmes responsables d'assoc parcauraient une banlieue de la région parisienne , en martelant aux délinquants que nous suivions qu'ils seraient en prison si chirac gagnait!! Le soir des résultats , un garçon de 15 ans , multi récidiviste , à l'énoncé de la victoire de Mitterand s'est écrié " super , on a gagné , on va pouvoir continuer à voler ".... | |
| | | hee45 Citoyen
Nombre de messages : 37 Localisation : Loiret Date d'inscription : 03/01/2006
| Sujet: Résistance dit Jeu 1 Juin - 21:18 | |
| Résistance dit : "La gauche attise , dans les quartiers les tensions , ses porte paroles des associations gauchistes sont à pied d'oeuvre , j' ai l'occasion d'entendre leurs discours ."
Quand cessera-ton- se subventionner ces associations ? et puis ensuite de les attaquer de front ? voir message infra | |
| | | hee45 Citoyen
Nombre de messages : 37 Localisation : Loiret Date d'inscription : 03/01/2006
| Sujet: Suite du précédent message Jeu 1 Juin - 21:21 | |
| Concernant des actions menées par des organisations anti-racistes.
PREMIèRE¨PARTIE
Depuis 30 ans les organisations anti-racistes s’activent devant les médias, les tribunaux, dans les établissements scolaires. Chaque année une "semaine d’éducation contre le racisme" est organisée. Toutes ces initiatives sont souvent vaines car beaucoup actions menées par des anti-racistes tendent en fait à perturber l’intégration des étrangers et des Français d’origine étrangère.
Pour intégrer il faut disposer d’un cadre stable et respecté. Les nouveaux arrivants doivent L’on constate au contraire que des anti-racistes mettent en avant les étrangers dont le comportement est le plus critiquable.
Les sans-papiers.
Des étrangers sont ainsi qualifiés de sans-papiers. Cette qualification peut être considérée comme fallacieuse. En effet les étrangers en question avaient des papiers, qu’il s’agisse de visas, de titres de séjour ou de récépissé de demande d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin de l’autorisation du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent sciemment le risque d’être dans l’illégalité. L’expression « étrangers illégaux » traduit mieux la réalité de la situation. L’expression sans-papiers transforme, elle, une transgression de la loi en privation d’un droit. Cette façon de présenter la situation d’étrangers illégaux a l’inconvénient de mettre en avant des étrangers qui veulent imposer leur présence sans l’autorisation des gouvernants représentatifs du peuple. De plus les Français d’origine étrangère ainsi que les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers produit par la non-expulsion des étrangers illégaux. Il leur devient quasiment impossible d'obtenir des visas pour faire venir en France leur famille pour de simples visites. En effet l’on pense qu’une fois en France ces personnes peuvent être tentées de devenir des illégaux qui essayeront de se faire qualifier de sans-papiers afin d’obtenir des cartes de résident De ce fait c'est aux résidants français de se rendre à l'étranger s'ils veulent voir leur famille, le territoire national, leur territoire s'ils sont Français, étant interdit à leurs proches. Régulariser les sans-papiers reviendrait à accepter que quiconque s'établissant illégalement en France dispose d’un droit d’installation définitif. Aucune politique d’intégration n’est concevable dans ces conditions. Ce sont les étrangers en situation régulière ou les Français d’origine étrangère qui feraient les frais de l’application de ces théories
Le délit de solidarité.
De plus sont parfois présentées comme instituant un délit de solidarité les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier. Le législateur qui prend ces mesures dans le seul but de rendre efficace sa politique d’immigration est de ce fait montré comme sanctionnant la solidarité. On le présente comme étant inaccessible au sentiment humain le plus élémentaire. La preuve de cette inaccessibilité est complétée par les parallèles explicites ou implicites qui naissent lors d’expulsion d’étrangers illégaux. Ces expulsions sont parfois assimilées aux opérations de déportation organisées durant la deuxième guerre mondiale. Ainsi des associations de défense des étrangers présentent les gouvernants d’un pays démocratique comme prenant des décisions moralement condamnables, assimilables à celles décidées par des dirigeants de régimes totalitaires. Une égalité est créée entre régimes démocratiques et système totalitaire, niant la spécificité de ces derniers. Le régime politique et économique de la France est également dénigré quand des groupuscules mettent notre pays face à des situations insolubles. Pour eux il s'agit d'accueillir tous ceux qui le demande, y compris les illégaux et de leur donner des droits, en particulier au logement. La quantité de logements construits ou constructibles est limitée, le nombre d'arrivants, pour certaines associations, doit être illimité, puisque même ceux auxquels le gouvernement ne veut pas donner un droit à résidence, les "sans papiers", doivent pour ces associations avoir le droit de s'installer librement, de disposer d'un logement. Ce décalage rend impossible toute politique du logement. De plus il génère des drames, comme l'incendie d'immeubles insalubres ou s'entasse les nouveaux arrivants. Les militants qui encouragent les nouveaux venus à venir sans autorisation puis à revendiquer des priorités, utilisent l'étranger pour déconsidérer la France, montrée comme étant gouvernée de manière inhumaine. De plus ils dénigrent les capacités économiques de notre pays en le mettant au défi de construire un nombre indéfini de logements.
La double peine.
Le militantisme déployé pour obtenir la suppression de la double peine, disposition qui permet, en complément de la peine principale, d’expulser du territoire des étrangers délinquants, porte aussi préjudice aux étrangers. Cette double peine est en effet justifiée. Le fait d’être délinquant ne peut être un motif pour obtenir ou voir prolonger une autorisation de séjour. Mais surtout la double peine permet d’assurer la protection des étrangers qui résident dans notre pays et en respectent les lois. Les étrangers délinquants portent un préjudice spécifique aux étrangers respectueux du pays d'accueil car ils donnent des arguments à ceux qui mettent en avant le lien entre délinquance et présence étrangère afin de déprécier celle-ci. Ces délinquants doivent, à ce titre, subir une sanction complémentaire. De plus la mise en œuvre de la double peine éloigne du territoire les délinquants étrangers et prévient ainsi tout amalgame entre les étrangers honnêtes et les autres. Elle valorise de ce fait les étrangers sérieux, facilite leur intégration et par-là permet l’atténuation des tensions raciales. De plus le lien unissant un individu à un territoire constitue l’attribut le plus fondamental de la nationalité. C’est dénaturer celle-ci que d’accorder cette prérogative à des étrangers au motif qu’ils sont délinquants. La double peine a été en partie supprimée sous la pression des associations. Cette décision du législateur est regrettable. Cependant suite aux émeutes de fin 2005, elle a été remise en application. Cette décision ponctuelle devrait être pérennisée
Une nouvelle idéologie.
Les actions d’associations sont complétées par la diffusion d’une nouvelle symbolique. Certaines ont choisi le drapeau « Blacks, Blancs, Beurs » qui fait référence à l’origine ethnique ou raciale des individus. Le drapeau tricolore est lui sans ambiguïté. Les hommes bleus ou rouges n’existent pas. Le blanc du drapeau ne fait pas référence à une race mais à un système de pouvoir, la monarchie. Avec le drapeau tricolore on peut venir de tout horizon et être Français. Avec le drapeau " Blacks, Blancs, Beurs" on ne peut pas être Français et d’origine asiatique. On applaudit au slogan « touche pas à mon pote » alors qu’il constitue un appel à soutenir tous ceux que l’on juge semblable à soi. Il manifeste l’inverse de ce qui fait le fondement de la citoyenneté, la reconnaissance par des gens différents de l’existence d’un destin qui leur est commun. | |
| | | hee45 Citoyen
Nombre de messages : 37 Localisation : Loiret Date d'inscription : 03/01/2006
| Sujet: Suite du précédent message. Jeu 1 Juin - 21:22 | |
| DEUXIèME PARTIE
La société sous contrôle.
L'on nous demande d'être tous "des potes", mais par contre l'on se moque de tout Français se disant "de souche". L'on assimile ainsi notre pays à une zone géographique, simple lieu d'installation, alors qu'il est un territoire où vit un peuple ayant une histoire, des racines et auquel on peut s'intégrer. S'il est inconvenant de prendre souche en France, les étrangers que nous accueillons sont condamnés à rester des gens de passage, toujours à l'écart. On poursuit en justice un Préfet ayant affirmé que les gitans vivent de rapines alors que la solution au problème particulier ne peut venir d’une saisine de la justice pour racisme mais de celui de l’étude des moyens d’existence des gitans et des mesures à prendre pour les intégrer.
Pour défendre les droits de l’homme il faut vivre dans un État de droit et encourager la considération due à ceux qui font respecter la loi. Une attaque de commissariat est un moyen d’empêcher l'action de ceux qui protègent notre sécurité. C’est une atteinte à l'un des moyens que se donnent les citoyens pour faire respecter leur liberté. Cette atteinte au droit de l’homme est actuellement fréquemment perpétrée dans notre pays. Elle n’est jamais dénoncée par les associations de défense des droits de l'homme. Elle porte pourtant atteinte aux droits des Français et des étrangers qui, tous, ont besoin de sécurité. Par contre, alors qu’une partie non négligeable de la délinquance de voie publique est le fait de Français issus de l’immigration et que le trafic de drogue est singulièrement entre les mains de Français maghrébins, les associations vilipendent toute personne s’interrogeant sur l’existence d’un lien entre délinquance et immigration. Elles qualifient trop facilement toute volonté des défenseurs de la société de sanctionner efficacement des délinquants d’atteinte au droit de l’homme, toute intention de réprimer des délinquants issus de l’immigration de racisme. M. Chevènement qui a qualifié les voyous de "sauvageons" a dû s’expliquer, s’excuser. Il n'a pu agir à sa guise et obtenir de résultats tangibles. On utilise le même procédé avec l'actuel ministre de l'intérieur qui a parlé de "racaille".
Délinquance et intégration.
La réalité du lien immigration-délinquance complique l’intégration des Français d’origine étrangère, en particulier de ceux qui sont issus de nos anciens protectorats et colonies. Cette délinquance est parfois présentée comme résultant de la discrimination dont est victime cette population. En fait seule une petite partie de celle-ci s’adonne à la délinquance, mais avec une telle constance que cela devient un problème social central. Une des causes actuelles du racisme c’est la visibilité de cette délinquance qui incite malheureusement à stigmatiser nos concitoyens issus de l’immigration. C'est là une source aggravante des tensions déjà existantes. Là se trouve pour partie l'origine des interdits professionnels qui frappent certaines personnes ethniquement marquées. Ces interdits sont aggravés par le découragement qui peut résulter de la vue de dealers qui roulent en voiture de luxe au vu et au su de tous. Le rétablissement de l'ordre public est indispensable pour éviter le découragement de ceux qui veulent s'intégrer.
L'enfermement.
Ces personnes ethniquement marquées, on tente par ailleurs de les enfermer dans leur condition. Aucune critique n’émane d'associations anti racistes au sujet des chansons racistes diffusées par tel ou tel groupe de jeunes issus de l’immigration. Nul débat ne vient contrarier ceux qui chantent "nique ta mère". Ce serait pourtant l’occasion pour les organisations anti-racistes de rappeler un proverbe arabe insuffisamment connu : "Sois poussière sous les pas de ta mère car le Paradis est là où elle pose son pied". Mais cela pourrait amener les Français à porter un regard positif sur leurs concitoyens issus des anciennes colonies. Tel n’est sans doute pas la priorité de beaucoup d’anti-racistes. On constate depuis peu la diffusion de théories affirmant qu’un néo-colonialisme serait à l’œuvre au sein de la société française. Ce néo-colonialisme serait destiné à maintenir les nouveaux arrivants à part de la Nation qui les traiterait en "indigènes". Ces théories sont en fait destinées à tenter d’enfermer les jeunes de l’immigration dans le statut d’infériorité qui était celui de leurs grands-parents. On veut les empêcher de s’accepter Français, sans doute pour mieux les utiliser.
Faute de faciliter l’intégration des associations anti-racistes proposent de mauvaises solutions.
Le droit de vote aux immigrés.
Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge. Accorder ce droit de vote créerait automatiquement des tensions entre Français et étrangers non communautaires. Tel n'est pas le cas pour les étrangers communautaires puisqu'il existe des systèmes de réciprocité. La mise en œuvre d’une telle mesure est plus propre à semer la discorde qu’à favoriser l’intégration des non-communautaires, alors que les conditions pour devenir Français, et donc pouvoir légitimement voter à toutes les élections, sont parmi les plus souples au monde. De plus notre pays accepte la bi nationalité. Devenir national est donc une possibilité largement ouverte et constitue le meilleur instrument d’intégration. Le préserver nécessite de ne pas morceler les attributs qui lui sont liés.
La discrimination positive.
Alors que le fait de devenir Français confère une appartenance qui a pour avantage de mettre au second plan l’origine, la race ou la religion, la discrimination positive rendrait obligatoire la mise en avant de l’origine raciale ou religieuse de chaque individu. Les enfants des couples mixtes seraient inclassables. On ne saura s’il faut ou non faire bénéficier de mesures de faveurs les individus de type arabe mais à nom français ou, à l’inverse, les personnes de type européen mais à nom arabe. De plus si la discrimination positive est mise en place on sera tenté de compter les assistés, les chômeurs, selon leur origine. Dans les divers métiers il faudra déterminer qui occupe les postes. Chez les journalistes par exemple, compter le nombre d’arabes, de juifs, de protestants, de noirs. La discrimination positive nécessite la mise en place d’une politique raciale méticuleuse. Appliquée à l'emploi, qui est rare, elle peut augmenter les tensions raciales car si certains bénéficient de mesures positives de discriminations d'autres seront en parallèle discriminer négativement. Au lieu et place de ce système de discrimination, l'on pourrait s'interroger sur les causes du chômage en France, en particulier sur l'efficacité de l'argent dépensé au titre de l'assistanat, chaque euro affecté à cette fonction ne pouvant être utilisé au paiement d'un travailleur. Que ce soit pour les étrangers, pour les autochtones, pour le niveau de l'activité économique, le maintien du lien entre revenu et travail est indispensable. C'est de plus l'un des principaux instruments d'intégration.
Le rôle parfois néfaste des associations.
Plus qu’encourager l’intégration certaines associations de lutte contre le racisme ont tendance à cultiver le ressentiment des nouveaux arrivants. Dans les années 20 lorsque les Arméniens sont venus se réfugier en France, aucune association ne les a incités à descendre dans la rue pour protester contre le quolibet dont ils étaient victime : « Arméniens tête de chien ». Aucune association ne les a détournés du seul objectif valable, l’intégration dans leur nouveau pays. Aujourd’hui certaines organisations sous couvert de lutte contre le racisme ont mis en avant les étrangers délinquants, élargissant le fossé qui sépare les étrangers des Français. Elles ont dévalorisé les gouvernants, le législateur et instillé dans la société des concepts se substituant à celui de citoyenneté. Elles ont de ce fait affaibli le système démocratique et compliqué l’intégration des étrangers. Leurs actions, consistant trop souvent à vouloir démontrer que leurs concitoyens sont des racistes, ont incité au silence face aux problèmes liés à l'immigration et à l'identité nationale, entraînant une frustration encourageant les extrêmes. Cet activisme, de plus, a remisé au second plan les vrais débats sur l’école, la police, la justice, l’assistanat.
Les pouvoirs publics avant de reconnaître un rôle officiel aux associations anti-racistes en les subventionnant, en les conviant à participer à des opérations comme les "semaines d’éducation contre le racisme" qui leur ouvrent la porte des collèges et lycées, devraient faire un bilan précis des résultats de leurs actions. | |
| | | hee45 Citoyen
Nombre de messages : 37 Localisation : Loiret Date d'inscription : 03/01/2006
| Sujet: Un peu de courage la droite. Jeu 1 Juin - 21:22 | |
| Un peu de courage la droite. | |
| | | Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Jeu 1 Juin - 21:38 | |
| Oui , la droite doit avoir le courage d'affirmer ses convictions . Je ne vise pas Sarkozy qui ne semble pas fablir dans ses volontés mais je désigne ses collègues , parfois ministres qui n'osent pas s'opposer au terrorisme intellectuel de gauche et par couardise ne lui apporte aucun soutien! | |
| | | hee45 Citoyen
Nombre de messages : 37 Localisation : Loiret Date d'inscription : 03/01/2006
| Sujet: avis partagé Ven 2 Juin - 23:35 | |
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| | | français75 Citoyen
Nombre de messages : 33 Localisation : Paris Parti Politique : FN Candidat : Jean-Marie Le Pen Date d'inscription : 19/05/2006
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Sam 3 Juin - 11:43 | |
| [b]Marine Le Pen adresse à Xavier Lemoine, Maire de Montfermeil, et à sa famille son soutien à la suite de l'attaque inadmissible de son domicile[/b] personnel par les émeutiers, consciente de son désarroi face à [b]un Etat qui n'est plus capable ni d'assurer la sécurité et la paix[/b] dans nos villes, [b]ni de défendre la République Française.[/b] [b]Non content d'avoir échoué[/b] dans sa responsabilité de maintien de l'ordre en France, [b]Nicolas Sarkozy envisage de transférer encore plus de responsabilités à des Maires déjà surchargés[/b] par des tracasseries administratives et les différentes responsabilités pénales. [b]Sa nouvelle loi place les Maires en première ligne dans un domaine traditionnellement de la seule responsabilité de l'Etat.[/b] [b]Face à l'échec de cette politique, le Front National appelle les Maires de France à refuser d'être les victimes[/b] de la faiblesse et de l'impuissance du [b]gouvernement UMP de Monsieur Sarkozy.[/b] [center][img] https://2img.net/r/ihimizer/img157/1299/sarkozylebilan4ov.jpg[/img][/center] | |
| | | Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Sam 3 Juin - 14:28 | |
| Si je ne me trompe , il ne s'agit pas de transférer les devoirs régaliens de l'état ( la police , la justice resteront du ressort de l'état) , mais il s'agit de permettre aux maires d'être partie prenante de la lutte contre la délinquance dans sa ville . J'ai été candidate dans une ville , et j'ai pu constater que , bien que le maire n'ait d'autre pouvoir que de recevoir chaque jour , de la police , la liste des délits , il n'a aucune emprise sur les familles .Ainsi , il connaît les familles à problèmes mais n'a aucune autorité , au contraire des devoirs puisque son service social , les aides aux écoles , à la cantine l'amène à payer sans rien dire !!! En même temps , il est interpelé par les victimes qui ne comprennent pas non plus !!!!! Sarko vut leur permettre , puisqu'ils sont informés , de collaborer avec les fonctionnaires de polices et de justice à la prise en charge et au suivi des délinquants !!! Car ce n'est pas de Paris que l'on peut connaître les réalités , Paris n'a qu'une vision virtuelle des provinces !! | |
| | | hee45 Citoyen
Nombre de messages : 37 Localisation : Loiret Date d'inscription : 03/01/2006
| Sujet: Dans Polémia Mar 6 Juin - 0:38 | |
| Dans Polémia http://www.polemia.com/edito.php?id=1115 un excellent texte sur les émeutes. Début du texte : Banlieues : une économie de rente en révolte Les violences urbaines et les émeutes ethniques de la Toussaint, ou plutôt du ramadan 2005, ont jusqu’ici fait l’objet de la part des autorités politiques et médiatiques d’un double traitement sémantique à base de « fermeté et de justice ». Quelques mois de prison ferme d’un côté pour les émeutiers, des torrents d’eau de rose pour les habitants des cités, de l’autre. Mais la réalité des banlieues est complexe : il n’y a pas d’un côté des petites minorités aussi oisives qu’agressives, de l’autre une masse de travailleurs désireux de s’intégrer ; malheureusement, il y a aussi une partie importante de la population des cités qui s’est installée dans une économie de rentes : rente des trafics, rente des activités parallèles, rente sociale, rente des services publics, rente d’emplois, rente idéologique. Explications : 1. La rente des trafics La première opinion qui court sur les banlieues consiste à opposer populations tranquilles et jeunes délinquants, et, au sein de ceux-ci, | |
| | | Alexandre Président
Nombre de messages : 2554 Age : 37 Parti Politique : U.M.P Candidat : Nicolas Sarkozy Date d'inscription : 18/12/2005
| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil Mar 6 Juin - 0:44 | |
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| Sujet: Re: Emeutes à Montfermeil | |
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| | | | Emeutes à Montfermeil | |
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