Je n'ai pu le regarder. Dommage.
Voici le résumé sur LCI:
[quote]En intervenant à moins de trois semaines de l'interview traditionnelle du 14 juillet, Jacques Chirac a voulu tenter de montrer aux Français que le gouvernement de Dominique de Villepin est tout à sa tâche, malgré "l'ébullition médiatique et politique liée aux perspectives électorales. Le chef de l'Etat a estimé lundi sur France 2 que sa "responsabilité" était "de dire aux Français quels étaient les repères et leur dire que l'action devait se poursuivre car le temps perdu ne se rattrape pas".
Au nom de ce " temps perdu qui ne se rattrape pas ", Jacques Chirac a décidé de ne pas changer de Premier ministre et renouvelé sa confiance à Dominique de Villepin. Il a affirmé que "le contrat du gouvernement avait été rempli (...) le chômage a très sensiblement diminué et va poursuivre sa diminution, la croissance a été reprise, réaffirmée et est repartie, l'insécurité - nous avons connu certes des problèmes - mais l'amélioration est extrêmement sensible. Les réformes se font. Donc le contrat du gouvernement a été rempli", a expliqué le locataire de l'Elysée. "Je ne vois pas au nom de quoi aujourd'hui je changerais un gouvernement qui a rempli parfaitement son contrat", en a-t-il déduit.
Fusion EDF-GDF
Interrogé sur une éventuelle fusion entre EDF et GDF, Jacques Chirac a affirmé que le projet serait adopté à l'occasion d'une session extraordinaire du parlement début septembre. "C'est un projet qui s'impose. Nous avons en France une entreprise majeure dans l'électricité", EDF, "majeure dans le nucléaire", Areva, "majeure dans le pétrole", Total, "mineure dans le gaz", GDF, et "d'autre part nous devons avoir une grande ambition car nous devons assurer nos approvisionnements en matière de gaz, d'où l'idée d'une fusion entre Gaz de France et Suez", a-t-il soutenu.
Arcelor-Mittal
Jacques Chirac a estimé que l'offre de Mittal Steel sur Arcelor, d'"inamicale au départ", est devenue "amicale et donc acceptable". "Nous avons été confrontés au départ à une offre inamicale, qui ne nous donnait aucune garantie dans aucun domaine, et qui a justifié la réaction négative du gouvernement luxembourgeois et du gouvernement français", a déclaré M. Chirac. Grâce à quoi, selon le Président, les choses ont "considérablement évolué".
Education
Le président de la République a annoncé avoir demandé au Premier ministre "la création avant la fin de l'année d'un service public de l'orientation", car, a-t-il dit, "on ne peut pas à l'avenir laisser un grand nombre de jeunes choisir des orientations alors qu'on sait parfaitement qu'il n'y a pas d'emploi à la clé".
Candidat en 2007 ?
Le président annoncera "dans le courant du premier trimestre 2007" s'il sera ou non candidat à l'élection présidentielle. "Ça, c'est une question qui se pose... Vous le saurez normalement lors du premier trimestre, quand j'aurai pris ma décision et que j'aurai décidé de l'annoncer", a-t-il dit.
Rivalité Sarkozy/Villepin
Jacques Chirac a déclaré qu'il n'y avait pas de "rivalité insupportable" entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy au sein du gouvernement. "Je ne vois rien dans le fonctionnement du gouvernement qui me conduise à considérer qu'il y a une rivalité insupportable entre le ministre d'Etat et le Premier ministre, entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy", a estimé le chef de l'Etat.
Clearstream
Le président de la République a affirmé qu'il faisait "toute confiance" à la justice dans l'affaire Clearstream, estimant qu'elle trouverait "la vérité" sur cette affaire. "J'ai lu tout et son contraire sur cette affaire" Clearstream, a déclaré M. Chirac qui a déclaré: "la justice est saisie, je lui fait toute confiance, laissez lui le temps et la possibilité de se prononcer, elle dira la vérité et ce qu'il faut en conclure".
Les Bleus
Le chef de l'Etat a affirmé qu'il soutenait "sans réserve l'équipe de France" de football, "une superbe équipe" dont il a espéré "qu'elle allait gagner jusqu'au bout". "Je respecte et j'admire l'équipe de France, je la soutiens sans réserve", et "j'espère qu'elle va gagner jusqu'au bout", a déclaré le président de la République. "Je souhaite pouvoir aller en finale avec l'équipe de France, contre le Brésil ou contre quelqu'un d'autre", a-t-il ajouté.
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