Voici un article trouvé sur le net. Il serait interessant d'avoir vos comm' (surtout sur la fin) !
"Le palmarès 2004 des revenus patronaux les plus élevés vient d’être publié dans la revue (pas franchement gauchiste) "Capital"... En voilà un court résumé :
- Lindsay OWEN-JONES (L’Oréal) : 22 630 000 euros (avec stock-options)
- Bernard ARNAULT (LVMH) : 16 251 000 euros
- Jean-René FOURTOU : 13 661 000 euros
- Antoine ZACHARIAS : 13 270 000 euros (en outre, le patron du leader mondial du BTP a touché 29 millions d’euros en levant d’anciennes stock-options)
- Bernard CHARLES (Dassault Systèmes) : 12 044 000 euros
- Henri de CASTRIES (Axa) : 10 725 000 euros
- Bernard LIAUTAUD (Business Objects) : 8 250 000 euros
- Maurice LEVY (Publicis) : 8 114 000 euros
- Daniel BERNARD (Carrefour) : 7 374 000 euros (patron « licencié » en 2005, avec une indemnité de départ COLOSSALE... certainement pour éviter de voir ce malheureux sombrer dans la misère)
- Arnaud LAGARDERE (Lagardère SCA) : 7 012 000 euros
- Pasquale PISTORIO (STMicroelectronics) : 6 391 000 euros (responsable de 400 licenciements lors de la fermeture d’une usine à Rennes en 2005)
- Thierry DESMARETS (Total) : 6 049 000 euros (l’Erika ne nuit qu’à l’environnement et aux contribuables apparemment...)
- Louis SCHWEITZER (Renault) : 5 813 000 euros
- Franck RIBOUD (Groupe Danone) : 5 314 000 euros (pas besoin de rappeler les licenciement boursiers de 2001)
- Martin BOUYGUES (Bouygues) : 4 690 000 euros
- Alain de POUZILHAC (Havas) : 4 372 000 euros (« licencié » en 2005 avec une modeste indemnité de 7,8 M d'euros)
- Patrick LE LAY (TF1) : 3 378 000 euros (les cerveaux disponibles, ça rapporte !)
- Ernest-Antoine SEILLIERE (Wendel Investissement) : 3 093 000 euros (on voit bien que toute hausse des salaires mettrait l’économie française à genoux !)
- Thierry BRETON (France Télécom) : 2 917 000 euros (on comprend mieux pourquoi la baisse de l’impôt sur le revenu est une nécessité...)
...
Et la liste est loin d’être exhaustive (cf « Salaires des patrons : encore une année faste », Capital n°171, décembre 2005, pp.92 à 98)
Ultime détail : l’addition des 100 premiers revenus patronaux donne un total de... 340 077 000 €. Soit l’équivalent des revenus de plus de 28 000 smicards !
Pauvres patrons écrasés par l’impôt dans un pays qui vit « au-dessus de ses moyens » comme le dit le 43e du palmarès, patron de France Télécom devenu Ministre de l’Economie et des Finances."