La grippe aviaire

[b][u]L'Allemagne, sixième pays de l'UE touché par le virus H5N1[/u]

BERLIN (Reuters) - L'Allemagne est devenue le sixième pays de l'Union européenne à être contaminé par le virus H5N1 de la grippe aviaire.[/b]

La confirmation, sur l'île de Rügen, en mer Baltique, de la présence de ce virus hautement pathogène dans le cadavre de deux cygnes a amené plusieurs partenaires européens de Berlin à renforcer leur dispositif de surveillance et de protection de leur avifaune.

"Malheureusement, les examens ont confirmé que les cygnes avaient été infectés par le virus H5N1 originaire d'Asie", a déclaré mercredi à la télévision allemande Reinhard Kurth, directeur de l'institut Robert Koch. "Il n'y a plus aucun doute là-dessus pour nous".

Le H5N1, potentiellement très dangereux pour l'homme, a été décelé pour la première fois sur le territoire des Vingt-Cinq ce week-end en Italie et en Grèce, chez des cygnes sauvages.

Mardi, l'Autriche et la Slovénie ont fait état à leur tour de cas suspects de grippe aviaire.

La Commission européenne a également annoncé mercredi la présence du H5N1 dans le cadavre de trois cygnes sauvages trouvés dans le sud de la Hongrie. Des échantillons ont été envoyés au laboratoire de référence de Weybridge (Angleterre) pour confirmation.

L'exécutif européen décidera ce mercredi à 16h00 GMT s'il y a lieu de décréter des mesures de précaution pour la Hongrie, comme cela a été fait dans les autres Etats membres touchés.

A Paris, un comité interministériel est prévu ce mercredi où, selon l'Afssa, le risque de grippe aviaire s'est aggravé en France. Le président Jacques Chirac a demandé en conseil des ministres le renforcement immédiat des mesures de protection et invité le gouvernement à être "en alerte".

La propagation à travers l'Europe du H5N1, venu d'Asie, a obligé des gouvernements à prendre des mesures de confinement des élevages d'oiseaux pour les empêcher d'être contaminés au contact d'oiseaux migrateurs.

MESURES DE CONFINEMENT

La transmission du H5N1 aux oiseaux d'élevage pourrait avoir des effets catastrophiques pour le secteur européen de l'élevage de poulets et de la production d'oeufs, qui représente un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros.

Les autorités allemandes ont décidé d'avancer au 17 février le confinement des volailles élevées en plein air tandis que les Suédois ont pris une mesure similaire pour les volailles et les dindes. Les Pays-Bas songent à faire de même avant la date initialement prévue du 20 février.

"Il faut que nous fassions passer le message selon lequel la grippe aviaire n'a été trouvée que sur des oiseaux sauvages, et non dans des animaux de ferme", a souligné Thomas Janning, porte-parole de l'Association allemande des éleveurs de volailles (ZDG).

Mardi, la FAO a prévenu que l'épizootie pourrait gagner du terrain en Europe au printemps, lors du retour des oiseaux migrateurs venus hiverner en Afrique.

Le H5N1 a tué jusqu'ici 91 personnes en Asie et au Proche-Orient, selon l'OMS.

On ne signale pour l'instant aucun cas de contamination humaine en Europe ou en Afrique, où le H5N1 a été décelé chez des volailles au Nigeria, le pays le plus peuplé du continent et aux structures sanitaires déficientes.


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[b][u]Grippe aviaire: la France confine toutes ses volailles[/u]

PARIS (Reuters) - La France a décidé de confiner toutes les volailles face à la progression en Europe de l'épizootie de grippe aviaire.
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"Le Premier ministre a décidé que tous les oiseaux qui sont en France détenus par des éleveurs ou des particuliers (...) devront être confinés", a déclaré le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, à l'issue d'un comité interministériel à Matignon.

"On passe du confinement dans 58 départements au confinement sur tout le territoire national", y compris l'outre-mer, a-t-il insisté.

Dominique Bussereau a précisé que le confinement concernerait aussi bien les volailles d'élevage et de basse-cour que les gibiers d'élevage et les oiseaux d'agrément.

"Si ce n'est pas possible techniquement, (...) des mesures d'effet équivalent devront être prises", a-t-il dit.

Le ministre de l'Agriculture a par ailleurs annoncé que dans trois départements, les Landes, la Loire-Atlantique et la Vendée, "les élevages de canards et d'oies qui sont situés dans les zones humides seront vaccinés, dans le respect des règles communautaires" européennes.

"Les rassemblements d'oiseaux seront tous interdits sur l'ensemble du pays, foires, marchés, expositions, concours", a-t-il précisé.

"Nous allons surveiller beaucoup plus les oiseaux sauvages dans notre pays et toutes les basses-cours dans les communes de France seront recensées", a poursuivi Dominique Bussereau.

"Les oiseaux qui sont dans les parcs zoologiques ou ornithologiques, s'ils peuvent être en contact direct avec des volailles ou des oiseaux sauvages seront également tous vaccinés", a-t-il ajouté.

L'Allemagne est devenue mardi le sixième pays de l'Union européenne à être contaminé par le virus H5N1 de la grippe aviaire.

La confirmation, sur l'île de Rügen, en mer Baltique, de la présence de ce virus hautement pathogène dans le cadavre de deux cygnes a amené plusieurs partenaires européens de Berlin à renforcer leur dispositif de surveillance et de protection de leur avifaune.

Le H5N1, potentiellement très dangereux pour l'homme, a été décelé pour la première fois sur le territoire des Vingt-Cinq ce week-end en Italie et en Grèce, chez des cygnes sauvages.

Mardi, l'Autriche et la Slovénie ont fait état à leur tour de cas suspects de grippe aviaire.

La Commission européenne a également annoncé mercredi la présence du H5N1 dans le cadavre de trois cygnes sauvages trouvés dans le sud de la Hongrie. Des échantillons ont été envoyés au laboratoire de référence de Weybridge (Angleterre) pour confirmation.


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[b][u]Suspicion de H5N1: résultat des tests cet après-midi[/u]

Dominique Bussereau a donné une conférence de presse sur la grippe aviaire après la découverte du premier cas d'oiseau sauvage suspecté d'être porteur du H5N1 en France. Le résultat définitif du test sera connu dans l'après-midi. Depuis Bangkok, Jacques Chirac appelle les Français à rester calmes. [/b]

Le résultat définitif des tests sur le canard sauvage retrouvé mort dans l'Ain et suspecté d'être porteur du virus H5N1 de la grippe aviaire sera connu samedi à 15H30, a annoncé le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau lors d'une conférence de presse. Le résultat des analyses était jusque-là attendu samedi soir ou dimanche. Par ailleurs, les cadavres d'une quinzaine d'oiseaux retrouvés dans différents départements français, dont celui de la Seine-et-Marne, sont en train d'être examinés pour savoir s'ils sont porteurs du virus H5N1, a ajouté Dominique Bussereau. La date de publication de ces tests n'est pas encore connue. Ils correspondent à la réglementation qui veut que tous les oiseaux retrouvés morts soient examinés.

S'agissant du canard suspect découvert à Joyeux (Ain), Dominique Bussereau avait annoncé vendredi soir à l'issue d'une réunion interministérielle à Matignon qu'il y avait "une probabilité de 90%" de présence du virus H5N1. Le ministre devait se rendre samedi après-midi à Joyeux pour rencontrer les autorités et les professionnels de la filière avicole.

La France "préparée de longue date", selon Chirac

A ce sujet, le ministre de l'Agriculture a affirmé samedi qu'il n'y avait "pas de panique" samedi matin au marché de gros de Rungis et pas de nouvelle baisse des ventes de volailles. Ces ventes sont actuellement en baisse de 15% en moyenne, et jusqu'à 20% pour les poulets entiers. Le ministre a aussi indiqué qu'aucun cas de grippe aviaire n'avait été découvert jusqu'à présent dans les élevages français, ajoutant qu'aucune mesure d'abattage de volailles n'avait été prise pour le moment. Il n'y a "aucun danger" de consommer de la volaille, a insisté Dominique Bussereau qui a recommandé aux promeneurs de signaler aux services compétents tous les cas d'oiseaux morts.

Une volonté de dédramatiser appuyée par Jacques Chirac depuis Bangkok, où il était en visite ce week-end. "J'assure les Français de ma totale vigilance et de celle du gouvernement pour ce qui concerne la mobilisation de tous nos moyens", a déclaré le chef de l'Etat dans une conférence de presse. "C'est une situation qu'il faut prendre avec calme mais avec le plus grand sérieux, dans un esprit de responsabilité et en veillant au respect intransigeant du principe de précaution", a insisté le président, assurant que la France s'était "préparée de longue date" à cette situation.

Source LCI

[b][u]La France touchée à son tour par la grippe aviaire[/u]

PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Agriculture a confirmé samedi que le canard sauvage dont le cadavre a été retrouvé lundi sur la commune de Joyeux, dans l'Ain, était porteur du virus H5N1, officialisant la présence de la grippe aviaire en France.[/b]

"Ce virus présente 99% d'identité avec le virus d'origine asiatique", précise dans un communiqué le ministère, se fondant sur les résultats transmis par le laboratoire de référence de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).

Une quinzaine d'oiseaux morts retrouvés sur le sol français font l'objet d'analyses dans divers laboratoires.

L'annonce de la présence de ce virus en France paraissait depuis quelques jours inéluctable, plusieurs pays voisins ayant signalé la présence sur leur sol d'oiseaux touchés par cette épidémie venue d'Asie.

En visite d'Etat à Bangkok, le président Jacques Chirac s'est voulu rassurant en mettant en avant la mobilisation des autorités.

"C'est une situation qu'il faut prendre avec calme mais avec le plus grand sérieux, dans un esprit de responsabilité, et en veillant au respect intransigeant du principe de précaution", a-t-il dit.

"Nous avons décidé de déclencher sans aucun délai les mesures de protection, de contrôle et de surveillance renforcés qui sont prévues par les plans d'action gouvernemental et européen", a rappelé le chef de l'Etat, assurant que la France s'était "préparée de longue date" à ce scénario.

ZONES DE SECURITE

Des périmètres de sécurité avaient été mis en place autour de Joyeux dès vendredi, le gouvernement ayant reconnu la très forte probabilité de la présence du virus.

Cette commune se trouve au coeur des marais de la Dombes, très prisés des oiseaux migrateurs, et aux portes de la Bresse, l'une des grandes zones d'élevage de volailles fermières.

L'Ain fait partie des 21 premiers départements pour lesquels le gouvernement avait décidé, le 25 octobre, le confinement des élevages de volailles en plein air. Cette mesure a été généralisée mercredi à l'ensemble du territoire.

Une "zone de protection renforcée" d'un rayon de trois kilomètres autour du lieu où a été découvert le canard sauvage s'étend sur 14 communes et englobe 20 élevages professionnels et 136 basses-cours. Le parc ornythologique de la Dombes, qui se trouve dans ce périmètre, a été fermé.

Cette zone est complétée par une "zone de surveillance" d'un rayon de 10 km qui s'étend sur 47 communes et compte 63 élevages professionnels et 590 basses-cours.

Il est interdit de sortir des volailles de ces deux périmètres, qui sont soumis à des mesures spécifiques d'inspection des élevages et de désinfection.

"Aucun élevage de volaille, à ce jour, n'est touché par l'influenza aviaire", a tenu à souligner Dominique Bussereau, qui s'est rendu dans l'après-midi à Joyeux. "Ce qu'on a découvert, c'est un oiseau sauvage. Par conséquent, nous n'envisageons pas de mesure d'abattage de volailles."

"La viande de volaille ne présente aucun danger pour la consommation", a rappelé le ministre de l'Agriculture. "Il faut éviter les contacts avec les oiseaux sauvages et ne pas toucher les oiseaux morts."

CINQ MILLIONS D'EUROS POUR LA FILIERE AVICOLE

Le virus H5N1 ne se transmet de l'animal à l'homme que dans des circonstances particulières. Au moins 92 personnes en sont mortes en Asie. Aucun cas de transmission interhumaine n'est connu.

"Les cas humains sont très peu nombreux", a souligné Didier Houssin, délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire. "Ils ont presque tous été observés lorsqu'il y avait un contact entre des volailles ou des oiseaux domestiques et des personnes qui vivaient en grande proximité, mais pas dans des situations où il y a pu y avoir un contact fugace avec un oiseau sauvage."

De son côté, Dominique Bussereau a annoncé que quelque 900.000 oiseaux allaient être vaccinés en France contre la grippe aviaire à partir de mercredi.

Cette opération concernera les oies et les canards des élevages situés dans les zones humides des départements des Landes, de la Loire-Atlantique et de la Vendée, comme l'a annoncé mercredi le gouvernement, mais également les oiseaux des zoos et parcs ornythologiques qui ne sont pas confinés, a précisé le ministre de l'Agriculture.

Cette campagne sera menée par 18 vétérinaires dans 2.000 élevages et durera un mois. D'un montant total de 1,6 million d'euros, elle sera prise en charge par l'Etat.

Lors de sa visite à Joyeux, Dominique Bussereau a confirmé le déblocage d'une enveloppe de cinq millions d'euros d'aide à la filière avicole, précisant qu'il y en aurait "sans doute une deuxième".

Il demandera lundi, lors du conseil des ministres de l'Agriculture de l'UE, une augmentation des subventions à l'exportation pour le poulet entier versées par l'Union européenne aux éleveurs français.


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On va tous crever !

[quote:2034="Volkov"]On va tous crever ! :cheers:[/quote]

Près des chez moi il y a encore pleins de poules dehors... Comme des canards.. Enfin... Faut tous les faire cuire

C'est le moment de ressortir les fusils de chasse et de remettre en pratique les acquis des tirs au balllon des fêtes forraines

[u][b]Xavier Bertrand défend le dispositif contre la grippe aviaire[/b][/u]

[b] PARIS (Reuters) - La France dispose à l'heure actuelle de 14 millions de traitements et 250 millions de masques pour éviter toute contamination à l'homme de la grippe aviaire, a déclaré le ministre de la Santé, Xavier Bertrand.[/b]

"Ce que nous disent aujourd'hui les scientifiques, c'est qu'il nous faudrait entre quatre et six mois pour produire un vaccin (...) En attendant il nous faut des médicaments. Au moment où je vous parle, nous avons 14 millions de traitements Tamiflu et Relenza", a-t-il précisé sur LCI.

"Notre dispositif de médicaments anti-viraux s'appuie sur ces deux médicaments mais ne s'appuie pas que là-dessus", a-t-il ajouté, deux jours après la confirmation de la présence de grippe aviaire en France.

Les autorités sanitaires françaises disposent d'un "peu plus de 250 millions" de masques sur les 600 millions commandés.

Les socialistes ont réclamé ce week-end une adaptation du plan gouvernemental de lutte contre la grippe aviaire.

"Nous sommes l'un des très rares pays au monde à avoir souhaité avoir plusieurs cordes à notre arc", a souligné Xavier Bertrand.

"Cette contamination inter-humaine ne s'est produite nulle part sur la planète. Mais à partir du moment où il y a un risque, il faut que l'on soit dans l'anticipation, c'est la logique du gouvernement français", a expliqué le ministre de la Santé.

PAS DE RISQUE POUR LE FOIE GRAS

Une réunion des ministres de la Santé des 25 doit se dérouler vendredi à Bruxelles, après la découverte de nombreux cas de virus H5N1 en Allemagne, en Italie et en Roumanie, notamment.

La France plaidera pour un "renforcement de la coordination et de la solidarité européenne pour éviter que dans ces pays on ait le passage du virus de l'oiseau à l'homme", a expliqué Xavier Bertrand. Paris et Berlin souhaiteraient la mise en place d'une force d'intervention rapide contre l'épizootie.

La solidarité européenne et internationale est non seulement "indispensable" pour les autres pays touchés mais "essentielle pour nous protéger", a-t-il souligné.

Par ailleurs, Xavier Bertrand a estimé que les menaces de suspension d'importation de foie gras français en raison de la grippe aviaire ne répondaient pas à des critères de santé humaine.

Le Japon et les Etats-Unis envisageraient d'interdire toute importation de foie gras sur leur territoire après la découverte du virus H5N1 en France.

"On verra s'ils vont jusqu'au bout de cette logique mais cette logique n'a rien à voir avec des critères de santé humaine", a déclaré Xavier Bertrand sur LCI.

"Nous avons répondu à cette question en fin d'année dernière avant les fêtes de fin d'année en indiquant que sur le foie gras comme sur l'ensemble des produits de la filière avicole, il n'y avait strictement aucun problème", a-t-il ajouté.

Aujourd'hui, le cas découvert dans l'Ain concerne un oiseau sauvage et aucun élevage n'est concerné, a-t-il rappelé. "Il n'y a aucune raison de changer ses habitudes alimentaires. On peut continuer à consommer de la volaille".


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[b][u]Un second canard mort de la grippe aviaire en France[/u]

PARIS (Reuters) - Un second canard sauvage est mort en France du virus H5N1 de la grippe aviaire, annonce le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.[/b]

Il s'agit d'un canard sauvage retrouvé mort le 19 février sur le territoire de la commune de Bouvent dans l'Ain, précise le ministère.

Le premier cas de grippe aviaire en France a été officialisé samedi dernier sur un canard sauvage retrouvé le lundi précédent à Joyeux, également dans l'Ain. Le virus diagnostiqué sur le second canard "est homologue à 99% avec le virus identifié sur le canard sauvage de Joyeux le samedi 18 février", ajoute le ministère.

La confirmation de la présence du virus H5N1 a été annoncée mercredi soir par le laboratoire de Ploufragan, le laboratoire national de référence de l'Afssa, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, sur la base des prélèvements transmis le 20 février par le laboratoire vétérinaire de l'Ain.

Des mesures identiques à celles prises autour de Joyeux (zone de protection et zone de surveillance) seront mises en oeuvre dès jeudi par le préfet de l'Ain, précise encore le ministère de l'Agriculture.

La grippe aviaire a entraîné la mort ou l'abattage de quelque 200 millions de volatiles dans le monde. Le virus se transmet parfois à l'homme mais plus rarement : il a infecté 170 personnes depuis sa réapparition en 2003, dont 92 sont mortes dans sept pays d'Asie et du Moyen-Orient, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé.

Le virus s'est pour la première fois transmis à l'homme à Hong Kong en 1997, faisant six morts et obligeant les autorités à tuer la totalité des volailles sur le territoire.

Mercredi, la France et les Pays-Bas, premiers producteurs de volailles de l'UE, ont reçu le feu vert des services vétérinaires de l'Union européenne pour la vaccination préventive des volatiles contre la grippe aviaire.

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[b][u]Un cas suspect de grippe aviaire en Meurthe-et-Moselle[/u]

PARIS (Reuters) - Un cas suspect de grippe aviaire a été détecté dans le département de Meurthe-et-Moselle sur un canard sauvage retrouvé mort sur un lac, apprend-on à la préfecture de ce département de Lorraine.[/b]

Des analyses complémentaires sont en cours au laboratoire de référence breton de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) afin de déterminer s'il s'agit du virus asiatique H5N1 de la grippe aviaire, hautement pathogène.

"On a pour le moment déterminé la souche H5, il reste maintenant à savoir si le virus comporte le 'N1'", a-t-on précisé de même source.

S'il se confirmait, il s'agirait du troisième cas de grippe aviaire H5N1 recensé en France sur des canards sauvages, après ceux confirmés le week-end dernier dans le département de l'Ain.

Le canard a été retrouvé le 19 février dans la commune d'Hériménil (800 habitants), située non loin de Lunéville.

Un plan d'urgence a été déclenché par la préfecture à la demande du ministère de l'Agriculture. Toute entrée et sortie de personnes est interdite autour du lieu, sauf nécessité.

Une zone de protection de trois km a été mise en place autour du lieu ainsi qu'un périmètre de surveillance de 10 km. Trois élevages de poules pondeuses se trouvent dans le premier périmètre, deux autres dans le périmètre de surveillance.


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[b]PARIS (AP) -- Le président de l'UDF François Bayrou a demandé vendredi au gouvernement de dire "aux Français ce qu'il faut faire en cas d'épidémie" de grippe aviaire.[/b]


Interrogé sur RTL à propos de l'apparition du virus H5 dans un élevage de dindes dans l'Ain, le président de l'UDF a estimé qu'il "faut que le gouvernement dise aux Français ce qu'il faut faire en cas d'épidémie".
"Il faut que la communication du gouvernement avertisse le pays des gestes à accomplir et des décisions à prendre en cas d'épidémie, il faut que maintenant, il se fasse entendre." Pour le député des Pyrénées-Atlantiques, "il semble que l'opinion publique en ait besoin".


Des analyses ont confirmé vendredi la présence du virus H5 dans un élevage de l'Ain proche de l'endroit où un canard porteur du H5N1 a été découvert la semaine dernière. On devrait savoir dans l'après-midi s'il s'agit de la souche hautement pathogène.

Source : AP

[quote]au gouvernement de dire "aux Français ce qu'il faut faire en cas d'épidémie" de grippe aviaire.
[/quote]

Il veut que je lui explique peut etre. Tu vois un canard mort tu restes pas à coté.

Tu cuit un poulet, le virus disparait sous l'effet de la chaleur.

Voilà mon vieux François.

Il comprendra je pense
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[b][u]Grippe aviaire: un élevage contaminé, l'inquiétude grandit[/u]

PARIS (Reuters) - La présence en France dans un élevage de dindes d'une souche du virus de la grippe aviaire inquiète les autorités et les aviculteurs, qui redoutent une épizootie.[/b]

Le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, a confirmé vendredi la contamination par le virus H5 d'un élevage de plus de 11.000 dindes dans la Bresse, à Versailleux, dans le département de l'Ain où le premier cas de grippe aviaire a été découvert le week-end dernier sur un canard sauvage.

Première conséquence internationale, le Japon a suspendu toutes ses importations de volailles françaises, viande, foie gras et abats, a-t-on appris à l'ambassade du Japon à Paris.

Dominique Bussereau s'est dit pessimiste quant au résultat des analyses complémentaires qui doivent être rendues publiques par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments.

"Ce qui nous inquiète (...) c'est que cet élevage se situe dans le périmètre de protection que nous avions mis en place pour le premier canard (sauvage contaminé)", a-t-il dit.

Si le H5N1 se confirmait, la France serait le premier pays de l'Union européenne où un élevage de volaille domestique est contaminé par ce virus asiatique.

Le H5N1 n'est pas transmissible d'homme à homme. Il se transmet entre volailles et ne peut toucher ensuite l'homme qu'après une exposition prolongée.

Une quinzaine de tests sont en cours en France sur des oiseaux sauvages dont la mort est jugée suspecte. Ils concernent essentiellement l'Est du pays.

La région Rhône-Alpes, fortement agricole, comprend le département de l'Ain. L'usage de pédiluves dans les fermes y a été fortement conseillé.

Dans la Dombes, après la découverte de cinq autres cas probables de grippe aviaire chez des cygnes, le préfet de l'Ain a étendu les mesures de précaution dans un tiers du département, soit 70 communes. Des mesures de surveillance touchent aussi désormais six communes du département du Rhône.

En Meurthe-et-Moselle, où un cas suspect a été détecté sur un canard sauvage retrouvé mort sur un lac, un plan d'urgence a été déclenché dans la commune de Hériménil, près de Lunéville.

Si tous ces cas se confirmaient, ils porteraient à huit le nombre d'oiseaux sauvages touchés par le virus H5N1 en France.

DE LA PAILLE A L'ORIGINE DE LA CONTAMINATION ?

La perspective de la propagation de la maladie et la contamination d'un élevage en France, premier producteur et exportateur de produits avicoles dans l'Union, ont ravivé les craintes des aviculteurs.

Depuis l'arrivée du virus en Europe, en novembre dernier, leurs ventes ont chuté de 30%. Le préjudice est estimé à 130 millions d'euros par la filière.

Le Premier ministre a annoncé jeudi une enveloppe d'aide de 52 millions d'euros qui s'ajoute aux onze millions déjà accordés en octobre dernier à la filière avicole.

De Lyon, où il se trouvait pour un exercice régional de simulation d'une pandémie de grippe aviaire, Dominique de Villepin s'est voulu rassurant.

"Les pouvoirs publics feront preuve d'une transparence totale sur l'avancée de la maladie chez les volailles", a-t-il affirmé.

Les autorités et les représentants agricoles français ont multiplié les appels à la vigilance.

Le préfet du département de l'Ain, Michel Fuzeau, a déconseillé les allées et venues entre exploitations et demandé aux éleveurs de prendre un maximum de précautions.

Les autorités se demandent comment l'élevage de dindes a pu être contaminé, les animaux y étant confinés et n'ayant donc pas de contact avec les oiseaux migrateurs.

Selon le vétérinaire de l'exploitation, de la paille provenant d'un hangar pourrait être à l'origine de l'infection. Elle aurait été utilisée comme litière pour les dindes qui souffraient "d'une petite diarrhée", a dit Claude Lassus au micro de France Info.

Les cinq personnes entrées en contact avec les volailles - l'exploitant, sa femme, sa belle-mère, le vétérinaire et un électricien qui faisait des travaux - sont sous surveillance médicale.


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[b][u]Premier cas de H5N1 dans un élevage français[/u]

PARIS (Reuters) - Les dindes mortes dans un élevage de Versailleux dans l'Ain, dans l'est de la France, étaient bien porteuses du virus H5N1 de la grippe aviaire, annonce le ministère de l'Agriculture.[/b]

Il s'agit du premier cas de contamination d'un élevage dans l'Union européenne. Les cas connus jusqu'ici concernaient des animaux sauvages.

En ce qui concerne la France, il s'agit du troisième cas confirmé de la présence de la souche H5N1, forme la plus virulente du virus, chez des volatiles. Les deux premiers cas avaient été découverts ces jours-ci sur des canards sauvages, dans l'Ain également, le premier à Joyeux et le deuxième à Bouvent.

Le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, avait confirmé dès vendredi matin la présence d'une souche de virus H5 dans l'élevage de Versailleux, qui comptait 11.000 dindes. Près de la moitié des bêtes sont mortes de maladie. Les autres ont été euthanasiées. Les bêtes ont ensuite été "détruites" et les bâtiments sont en cours de désinfection, indique le ministère.

Première conséquence internationale de la grippe aviaire en France, le Japon a suspendu vendredi toutes ses importations de volailles françaises, qu'elles soient sous forme de viande, de foie gras ou d'abats, a-t-on appris auprès de l'ambassade du Japon à Paris.

La présence du virus H5N1 à Versailleux a été confirmée par le laboratoire national de référence de l'Afssa, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Le virus analysé est "homologue à 99%" avec le virus identifié sur le canard sauvage de Joyeux le samedi 18 février, a précisé le ministère dans un communiqué.

L'élevage de Versailleux était pourtant un élevage industriel confiné, a priori sans contact avec l'extérieur. Mais il était situé à proximité de Joyeux.

Une étude épidémiologique est en cours pour déterminer la façon dont l'élevage a pu être contaminé, précise le ministère.

Selon certaines hypothèses, le virus H5N1 aurait pu être importé à l'intérieur du bâtiment par de la paille souillée avec de la fiente de canard malade.

Les mesures d'urgence qui avaient été instaurées ont été confirmées, indique le ministère : élargissement de la zone de surveillance à 160 communes, installation de pédiluves dans les zones de protection et de surveillance, confinement de toutes les basses-cours.

La grippe aviaire a entraîné la mort ou l'abattage de quelque 200 millions de volatiles dans le monde. Le virus se transmet parfois de l'animal à l'homme mais plus rarement : il a infecté 170 personnes dans sept pays d'Asie et du Moyen-Orient depuis sa réapparition en 2003, dont 92 sont mortes, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé.

Le virus s'est pour la première fois transmis à l'homme à Hong Kong en 1997, faisant six morts et obligeant les autorités à tuer la totalité des volailles sur le territoire.


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[b][u]Grippe aviaire: Jacques Chirac contre une "panique injustifiée"[/u]

PARIS (Reuters) - Jacques Chirac s'est porté à la rescousse de la filière avicole française, affectée par l'épizootie de grippe aviaire, en s'élevant contre les prémisses de "panique" et réaffirmant qu'il n'y avait "aucun danger" à consommer de la volaille et des oeufs.[/b]

A l'occasion de sa traditionnelle visite au Salon de l'Agriculture, dont l'aviculture est cette année absente, le chef de l'Etat a voulu montrer l'exemple en consommant à deux reprises du poulet.

"On voit se développer hélas, avec les conséquences économiques et sociales que cela comporte, une espèce de panique totalement injustifiée", a déclaré le chef de l'Etat avant de parcourir les allées du salon durant près de quatre heures.

"J'appelle solennellement, notamment ceux qui ont vocation d'informer, les médias, de bien souligner qu'il n'y a pas de danger à consommer de la volaille ou des oeufs", a-t-il ajouté à l'issue d'une brève réunion avec trois responsables de la filière agricole, dont Charles Doux, président du groupe Doux, et trois représentants des services vétérinaires.

"En toute hypothèse, le virus en question, dans la mesure où il serait avéré, est détruit automatiquement à la cuisson", a rappelé Jacques Chirac.

"Il n'y a pas de danger, c'est l'Afssa (ndlr, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments) qui le souligne, à consommer de la volaille ou des oeufs", a-t-il insisté.

Cette nouvelle mise au point de l'exécutif intervient alors que le ministère de l'Agriculture a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi que des dindes mortes dans un élevage de Versailleux, dans l'Ain, étaient porteuses du virus H5N1.

Il s'agit du premier cas de contamination d'un élevage dans l'Union européenne.

MANDELSON APPELLE AU CALME

Présent sur le stand de la Commission européenne, Peter Mandelson, commissaire au Commerce, s'est refusé à parler de "crise".

"Ce n'est pas encore une crise. Nous devons prendre des mesures préventives fortes tout en apportant un soutien aux éleveurs dont la survie est en jeu", a-t-il déclaré à des journalistes avant un bref échange avec Jacques Chirac.

"Je ne veux pas être alarmiste, mais il est clair que des enjeux économiques sont en jeu", a-t-il ajouté.

Dans une déclaration à Reuters, Peter Mandelson a mis en garde contre tout excès de précaution après la décision du Japon de suspendre les importations de volailles françaises et néerlandaises en raison des campagnes de vaccination dans ces deux pays.

"Bien que je comprenne leur décision de prendre des mesures de précaution, toute action doit être proportionnée. Il peut y avoir une tendance à en faire trop et cela peut être un danger", a-t-il souligné.

Jacques Chirac s'est brièvement entretenu avec le ministre japonais de l'Agriculture, Shoishi Nakagawa, également présent porte de Versailles. Ce dernier a fait savoir qu'il avait assuré au chef de l'Etat que le problème de la grippe aviaire "ne créerait pas d'obstacles entre la France et le Japon".

Le président de la République a également évoqué le sujet avec Jean-Michel Lemétayer, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), qui a estimé que le gouvernement devrait réévaluer son dispositif d'aide "semaine après semaine" après la première enveloppe de 63 millions d'euros débloquée en faveur de la filière avicole.

L'Union européenne, a-t-il poursuivi, doit faire des gestes.

Il réclame notamment un relèvement des restitutions (subventions) à l'exportation, à 50 euros par cent kg au lieu des 30 euros actuels, et un déplafonnement des aides aux éleveurs.

"Il doit y avoir une solidarité nationale au bénéfice de ces producteurs", a affirmé Jacques Chirac qui a parlé d'une filière "traumatisée", "blessée".


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Ne manque plus que le 1er cas humain (en France) et c'est la panique nationale assurée...

Il y aura un peu d' animation ^^. Je rigolais , en fait tout va dependre du traitement de l information par les medias . Selon ce qu ils vont faire ca peut etre un vrai bordel !

Grippe aviaire: la France a lancé une étude sur les risques pour les chats
28-02
18:40:39 Le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau a annoncé mardi que le gouvernement a demandé "une évaluation" sur les risques potentiels que présente la grippe aviaire pour les chats, qui devrait être disponible dans "les jours à venir".

Interrogé dans la cour de Matignon sur le cas d'un chat retrouvé mort en Allemagne et porteur d'une forme du virus H5N1 de la grippe aviaire, M. Bussereau a estimé qu'il était "possible" qu'il y ait eu "une contamination" parce que ce chat "aurait mangé un morceau de cygne".

"Ces derniers jours, nous avons demandé (pour la France) une évaluation à l'Afssa (NDLR Agence française de sécurité sanitaire des aliments) sur les chats. Nous l'attendons pour les jours à venir", a-t-il dit à l'issue d'une réunion d'information avec l'ensemble des responsables politiques du Parlement sur la grippe aviaire et le chikungunya.

"Les chats mangent des oiseaux (...) Il faut vérifier s'il n'y a pas de risques de ce côté-là. Nous attendons une estimation de l'Afssa", a ajouté M. Bussereau.

© AFP.

Les chats ont une passion pour les oiseaux, les oiseaux ont une tendance à être infectés par le H5N1, les français deviennent gâteux avec les animaux domestiques... On imagine la suite! peut-on faire réellement au gouvernement sur cette crise sanitaire?

Il ne me reste plus qu'à noyer mes deux minous...

[img]https://2img.net/r/ihimizer/img524/4880/d5419efe0cn.jpg[/img]

Les français sont des grands amoureux des animaux (30 millions dont 10 millions de chats...). Je ne voyais personne aller carresser un canard sauvage ou une volaille, mais maintenant un chat, c'est déjà beaucoup plus fréquenté par les hommes...

[quote:81a2="duodénum"]Il ne me reste plus qu'à noyer mes deux minous...

[img]https://2img.net/r/ihimizer/img524/4880/d5419efe0cn.jpg[/img][/quote]

Arrete de dire n'importe quoi...

[quote]Les chats ont une passion pour les oiseaux, les oiseaux ont une tendance à être infectés par le H5N1, les français deviennent gâteux avec les animaux domestiques... On imagine la suite! peut-on faire réellement au gouvernement sur cette crise sanitaire?[/quote]

Je ne sais pas si aujourd'hui la question du gouvernement est politique. A vrai dire d'autres partis peuvent critiquer mais je ne pense pas que leurs propositions, même bonne, soit veritablement la solution.
Maintenant moi aussi j'ai un chat, et pour qu'un chat attrape le H5N1, il faut qu'il mange pas mal d'oiseau qui ont le virus, ce qui n'est pas forcément le cas. Enfin bon, sa fais peur quand même.

Moi aussi j'ai un chat... désormais, il ne sort plus. Fini. On va apprendre à cohabiter à l'intérieur. Je pense que cela gènera moins mon amie que moi. Il me faudra un temps d'adaptation.

[quote:3d97="saco"]Moi aussi j'ai un chat... désormais, il ne sort plus. Fini. On va apprendre à cohabiter à l'intérieur. Je pense que cela gènera moins mon amie que moi. Il me faudra un temps d'adaptation.[/quote]

Au lieu de faire ses besoins 3 fois par jour dans le jardin, et 1 fois à la maison, il va faire 4 fois dedans maintenant Va falloir acheter de la litiere et des désodorisants Mince

J'en ai déjà de la compacte même... C'est juste sa présence qui me casse les pieds... Les nazis étaient des grands protecteurs d'animaux, pas moi. Le crois qu'il y a une différence importante entre l'homme et animal. Nous sommes là pour les dominés. Je n'ai pas le fanatisme de la nature de ses fous issues de thulé.

[b][u]Onze nouveaux cas de H5N1 sur des oiseaux sauvages dans l'Ain[/u]

PARIS (Reuters) - Onze nouveaux cas de virus H5N1 de la grippe aviaire ont été confirmés en France sur des oiseaux sauvages dans le département de l'Ain, annonce le ministère de l'Agriculture.[/b]

Il s'agit d'un héron, le premier atteint en France par ce virus hautement pathogène, d'un canard et de neuf cygnes.

Ces nouveaux cas portent à 29 le nombre d'oiseaux sauvages contaminés dans ce département.

Les communes concernées sont Birieux, Lapeyrouse, Marlieux et Villars-les-Dombes où des zones de protection et de surveillance ont été mises en place depuis le 1er mars.

"Ces nouveaux cas justifient (...) pleinement l'élargissement des zones de protection et de surveillance dans la zone de la Dombes", lit-on dans un communiqué du ministère de l'Agriculture.

Mercredi soir, les autorités ont élargi la zone de surveillance à certaines communes de trois autres départements, dans l'Isère, le Rhône et la Saône-et-Loire. La nouvelle délimitation, qui vise à prévenir la diffusion du virus, couvre environ 300 communes.

Les premiers cas de grippe aviaire français ont été détectés dans l'Ain, au coeur des marais de la Dombes, sur des canards sauvages dans un premier temps puis, pour la première fois sur le territoire de l'Union européenne, dans un élevage de dindes de Versailleux.


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