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| la pâle politique de Delanoë | |
| | Auteur | Message |
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VEGA Thi Invité
| Sujet: la pâle politique de Delanoë Ven 3 Mar - 14:13 | |
| [size=18][color=red][b]Nuit blanche : la pâle politique de Delanoë .[/b][/color][/size]
Bertrand Delanoë fait de la fête l'axe majeur de sa politique. De Nuit Blanche au Nouvel An Chinois, en passant par la [b]Gay Pride[/b], la Techno Parade, Paris Plage et le carnaval brésilien, on ne compte plus les fêtes auxquelles il participe ou dont il est à l'origine.
[b]Extraits de Pariscide, les gâchis de l'ère Delanoë [/b]:
Contrairement aux fêtes de l'Ancien Régime, majoritairement religieuses, ou aux commémorations républicaines traditionnelles, qui célèbrent des victoires militaires ou des acquis politiques, les fêtes instaurées par Bertrand Delanoë n'ont pas de sens précis, ni de signification particulière.
Même avec la Nuit Blanche, on sent que la culture est plus un prétexte pour faire la fête que l'essence profonde de la manifestation. Selon son réalisateur, Jean Blaise, il s'agit en effet « d'un parcours, d'une quête, d'une intrigue ». Bref, à l'image de l'art contemporain qu'il célèbre, la recherche d'un sens mystérieux, obscur, incertain, vague, confus, indéterminé, et finalement inexistant. Quant à Paris Plage, il faut avoir beaucoup d'imagination pour y voir une manifestation culturelle, comme le prétendent les intitulés prétentieux des documents officiels discutés en Conseil de Paris.
Ni événement culturel ni expression populaire d'un bonheur spontané, la fête de Bertrand Delanoë est avant tout la recherche du plaisir comme but ultime. Le « Paris plaisir » promis par la publicité anti-sida. La fête pour la fête, dépourvue de valeurs, de symboles et de souvenirs. En cela, elle est la fête la plus déprimante qui soit.
Déprimante car elle conforte ce que Philippe Muray appelle Homo festivus, habitant satisfait de la nouvelle réalité, être humain dont l'économie mondiale n'a plus besoin et dont la menace potentielle pour l'élite dominante est neutralisée par la fête généralisée. Homo festivus renonce au NON en échange du ON de l'émotion collective. Il s'éclate dans la multiplication des fêtes collectives sans jamais savoir que le pouvoir lui fait sa fête.
Déprimante car, pour les nombreux paumés que compte Paris, le plaisir qu'offre ces fêtes est un leurre, un bien-être intense à consommer sur place qui ne remplacera jamais ni le bien-être serein à emporter ni le bonheur durable désespérément recherché. L'hyper festivisme, c'est un fait, infantilise et conforte les plus vulnérables dans l'idée que tout doit être facile, sans attaches, rapide, intense et excitant.
Déprimante enfin car, derrière l'apologie du plaisir, la société de consommation n'est jamais très loin. Lorsque les pulsions priment sur les besoins, il est en effet facile d'inciter Homo Festivus à consommer. Dès l'édition 2003 de Paris-Plage, les sponsors ne s'y sont d'ailleurs pas trompé et ont été nombreux à débouler : Lafarge, dont le logo ornait la barge amarrée sur les quais, Monoprix, qui apposa son sigle sur les nappes des tables et les sacs des paniers-repas, Hachette, qui mit à la disposition du public plusieurs milliers d'ouvrages, mais aussi Danone, La Fnac, Le Vieux Campeur, EDF et la RATP. Pour Nuit Blanche, la mairie peut compter sur le soutien de SFR, de Monoprix et des brasseries Flo. Selon Frank Riboud, PDG de Danone, Paris-Plage « est une très belle opération, non conformiste, conviviale, festive et bon enfant. C'est aussi une manière d'être proche des Parisiens ». Bref, que du bonheur ! Pour les Parisiens… et pour ceux qui les fournissent en boissons diverses !
[color=red]Terrain de jeux d'une horde de jouisseurs nombrilistes ancrés dans l'instant, Paris ressemble de plus en plus à la sinistre Ile des Plaisirs où le personnage de Crapule entraîne Pinocchio sous les hurlements régressifs de gamins attardés.[/color]
[url=http://www.leperroquetlibere.com][u][b]Source[/b][/u][/url]. ---------------------------------------------------------------------------------- A lire aussi sur l'Hebdo le Point : [url=http://www.lepoint.fr/france/document.html?did=174889][u][b]Le système Delanoë[/b][/u][/url]
Edifiant non, il serait temps qu'il dégage ce ........., bref passons, quelle triste image, il donne de la "Ville des Lumières" !
Et vous des commentaires, vous en avez ?
Thierry |
| | | duodénum Sénateur
Nombre de messages : 526 Date d'inscription : 14/02/2006
| Sujet: Re: la pâle politique de Delanoë Ven 3 Mar - 14:21 | |
| [quote]La fête pour la fête, dépourvue de valeurs, de symboles et de souvenirs. En cela, elle est la fête la plus déprimante qui soit.[/quote]
[quote]Terrain de jeux d'une horde de jouisseurs nombrilistes ancrés dans l'instant, Paris ressemble de plus en plus à la sinistre Ile des Plaisirs où le personnage de Crapule entraîne Pinocchio sous les hurlements régressifs de gamins attardés.[/quote]
Je me réjouis de ces inquiétudes cathos. Ca prouve que les choses vont dans le bon sens. | |
| | | Volkov Invité
| Sujet: Re: la pâle politique de Delanoë Ven 3 Mar - 16:12 | |
| La source est pathétique... |
| | | saco Invité
| Sujet: Re: la pâle politique de Delanoë Ven 3 Mar - 17:30 | |
| Bravo, Thierry pour cet article que j'ai lu avec un grand plaisir. Inutile de dire que j'adhère à cette vision des choses. Je me réjouis aussi de trouver la pensée de P. Murray cité. Homme libre qui pense "la France d'après" dans le sens ou pour lui, la fin est déjà là. Les fêtes décadentes des bobos parisiens me font pensée aux fêtes décadentes d'une partie de l'aristocratie romaine dans l'antiquité tardive. On pouvait lire l'amerthume des derniers écrivains latins souhaitant la disparition de leur monde puisqu'il était décadent. Elle me font penser aux fêtes d'une partie des dignitaires nazis.
Je pense qu'en tant d'héritier de la gauche, les bobos sont les héritiers des milieux collaborationnistes parisiens. On peut trouver des gens biens qui se vautrent par nihilisme mais l'enssentiel des bobos sont des dégénérés qui vivent dans le village mondial, l'anti-racisme bonne conscience et la pseudorebellion subventionnée.
bien à vous,
saco |
| | | VEGA Thi Invité
| Sujet: Re: la pâle politique de Delanoë Ven 3 Mar - 17:46 | |
| [quote:fc33="Volkov"]La source est pathétique...[/quote]
comme toi volkov. Et voilà la deuxiéme couche, de la part de ma collaboratrice :
[quote]Voilà pour compléter le "tableau" :
[color=red][b]Scandale du Crédit municipal, critiques de Ségolène Royal : le maire de Paris n’a plus la “baraka”. [/b][/color]
Qui s’en souvient encore ? C’était le temps – avant l’échec des JO – où la Ségolène des sondages s’appelait Bertrand Delanoë. Encensé par les médias, adulé par les socialistes, le maire de Paris se voyait déjà à l’Élysée. « Mettre mes convictions à l’épreuve des faits (…) ne m’intéresse que si c’est une autre manière d’aimer », dissertait-il pompeusement, se réjouissant que les Français « acceptent un président homosexuel ». Suivez son regard… Or aujourd’hui, plus personne n’imagine le maire de Paris parmi les candidats pour 2007. Ni les sondeurs, ni les Parisiens, ni le PS.
Plus qu’un déclencheur, la perte des JO aura été un révélateur. D’où l’ouverture de brèches dans un système qu’on pensait inviolable. La presse, y compris de gauche, s’est mise à enquêter. Témoin le reportage au vitriol – une première à la télévision – que lui a consacré Canal Plus la semaine dernière. « Indigne ! », « Scandaleux ! », « Partisan ! », a rétorqué sa garde rapprochée. Sans convaincre. Car au-delà de la révélation de chiffres méconnus – construction de seulement 3 500 logements sociaux et réhabilitation de… dix-neuf immeubles sur mille en quatre ans ! –, le reportage plaçait Delanoë, au bord de l’apoplexie, devant ses contradictions. Et ses mensonges. « L’offre de métro a augmenté de 8 % en quatre ans », affirme-t-il devant les caméras. « Faux, répond-on à la RATP, ce n’est pas l’offre, c’est le trafic. » La présence d’un hiérarque socialiste ancien du cabinet Rocard – Jacques Bienvenu – à la tête de l’un des plus gros fonds de pension américains achetant à tour de bras des immeubles parisiens pour les revendre à la découpe ? « Peut-être, vous savez, je vois beaucoup de monde, je ne sais pas… »
Et encore l’enquête, achevée voici deux mois, n’abordait-elle pas une autre affaire, apparue depuis : les soupçons de blanchiment d’argent au Crédit municipal (l’ex-Mont-de-Piété). Un sale coup pour « Bertrand le Vertueux », comme le surnomme ironiquement Claude Goasguen, président du groupe UMP au Conseil de Paris. Les faits reprochés à cet organisme de prêt sur gage, propriété à 100 % de la Mairie, sont graves : dans un rapport rendu fin décembre, la Mission d’inspection de la commission bancaire – le “gendarme” des banques – dénonce rien de moins que de « graves défauts de vigilance concernant le respect de la prévention de la lutte contre le blanchiment ». Argent sale, de la drogue et même du terrorisme (avec l’apparition d’un mystérieux “Docteur K.”) : en tout, une vingtaine d’opérations suspectes n’ont pas été signalées, comme cela est pourtant obligatoire, au Tracfin (l’organisme antiblanchiment du ministère des Finances).
[b]La droite réclame une plainte contre X.[/b]
Le parquet de Paris et l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) ont été saisis. Que n’aurait-on dit si cela avait eu lieu sous Jean Tiberi ?
« Simples négligences », « présomptions d’innocence », répond-on à l’Hôtel de Ville au sujet de Luc Matray, patron de la CMP-Banque (créée par la Mairie de Paris pour gérer le Crédit municipal). Il n’empêche : devant l’ampleur du scandale, Delanoë a annoncé le 19 décembre sa décision d’« organiser le départ à court terme » de celui qu’il avait lui-même nommé en 2001. Idem pour Jean-Christophe Érard, directeur du Crédit municipal (et ancien chef de cabinet de Daniel Vaillant), en partance, dit-on, pour le conseil régional Rhône-Alpes. « Delanoë fait sauter les fusibles pour éviter les décharges », accuse Goasguen. Avec Jean-François Legaret, maire UMP du Ier arrondissement, ils réclament un « audit » ainsi que le « dépôt d’une plainte contre X avec constitution de partie civile ». « Le maire de Paris tente d’étouffer l’affaire, mais nous ne le lâcherons pas », préviennent-ils.
De quoi plomber encore la cote de popularité de Delanoë auprès des Parisiens – laquelle, selon un récent sondage CSA – le Nouvel Observateur, a déjà perdu… 18 points en trois ans ! Dénoncée il y a quinze jours par Ségolène Royal, « l’arrogance » du maire de Paris n’a pas fini d’être mise à rude épreuve…" A. F.
Extrait de Valeurs actuelles du 24 février 2006 ---------------------------------------------------------------------------
Voilà qui est le Maire que les parisiens ont élu !
Coccinelle[/quote]
Pathétique, tu a dit pathétique, comme c'est pathétique
VEGA |
| | | Volkov Invité
| Sujet: Re: la pâle politique de Delanoë Ven 3 Mar - 22:33 | |
| [color=red]Admin: Nettoyage effectué. Messieurs restez dans le sujet. Pour discutter sur le FN, il y existe une rubrique[/color] |
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