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| Les nouveaux adhérents du secteur associatif | |
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Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Les nouveaux adhérents du secteur associatif Mer 7 Juin - 14:33 | |
| Ils constituent désormais un tiers du parti
PS : ces nouveaux militants qui vont tout changer
En trois mois, ils sont 50 000 à avoir pris leur carte. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Dans la désignation du candidat - ou de la candidate ! - à la présidentielle, leur poids sera décisif
Dans l'histoire du PS, on n'avait jamais connu ça : près de 50 000 adhésions en moins de trois mois ! La carte à 20 euros, voulue par François Hollande et mise en place par Jack Lang, a remporté un succès qui dépasse les espoirs les plus fous de ses promoteurs. Désormais, les militants socialistes seront 180 000. Ce sont eux qui désigneront en novembre le candidat - ou la candidate ! - du parti à la présidentielle. Il y a là les bases d'une révolution tranquille qui non seulement modifie la donne pour 2007 mais bouleverse aussi le mode d'organisation de la principale formation de la gauche française. Dans cette affaire pourtant, c'est moins le nombre que le rythme et la nature des nouvelles adhésions qui importent. En niveau, le PS va retrouver ses effectifs de 1978 et 1987. Il est encore loin de son record de 1982 (213 500 adhérents) et surtout des effectifs des grands partis sociaux-démocrates européens. Le PS reste une petite boutique qui vient d'accroître d'un tiers son fonds de commerce. Pour mieux connaître les militants qui le rejoignent, la direction socialiste leur a adressé uns questionnaire. 8 400 d'entre eux ont accepté de le remplir. En voici les principales conclusions.
Qui sont-ils? D'abord, ce sont des hommes (72%). La féminisation du PS n'est pas encore pour demain ! Ensuite, ce sont des quadragénaires. Leur âge moyen est de 43,4 ans. A titre de comparaison, il était de 57 ans selon la dernière grande enquête réalisée par le Cevipof en 1998. Enfin, ce sont plutôt des urbains. Un tiers des nouveaux militants vivent dans des communes de plus de 100 000 habitants. Rien d'étonnant, dès lors, que la fédération de Paris, avec 8 147 promesses d'adhésion, soit désormais la première du parti. Mais l'essentiel n'est peut-être pas là. Le profil sociologique de la promotion du printemps 2006 accentue les traits dominants du PS : sous-représentation des employés et surtout des ouvriers ; surreprésentation écrasante des cadres et professions libérales. Près de 40% des nouveaux militants sont issus, par ailleurs, de la fonction publique. Dès 1969, dans « Ma part de vérité », François Mitterrand avait désigné les couches moyennes comme «les assises sociologiques du renouveau» socialiste. La «gentrification» du PS, amorcée au congrès d'Epinay, confirmée après l'alternance de 1981, est désormais un trait dominant dont on n'a pas fini d'observer les conséquences électorales sans pour autant que sa ligne officielle se soit particulièrement recentrée au cours de la dernière période.
D'où viennent-ils? Dans leur immense majorité, les nouveaux militants sont des militants nouveaux. Engagés pour 44% d'entre eux dans le mouvement associatif, syndiqués pour un quart (dont 23% à la CFDT et 15,8% à la CGT), ils sont vierges à 91,3% de tout engagement partisan antérieur. Les 10% restants qui ont un passé militant ont fait leurs premières armes au PS (30,4%) et - ce qui mérite d'être souligné - dans les rangs communistes (21,5%). Ni les anciens de l'extrême-gauche (6,3%) ni les écolos repentis (8,4%) ne constituent un vivier de la nouvelle militance socialiste, qui, globalement, s'autodéfinit à gauche (70,4%) avec un petit tropisme au centre-gauche (24,9%).
Que veulent-ils? Pour l'essentiel, choisir et gagner. 76,3% des nouveaux adhérents disent avoir pris leur carte du PS pour aider la gauche à remporter les prochaines élections. 64,6% ajoutent qu'ils ont également voulu peser sur le choix de son champion pour la présidentielle. L'enquête faite par le PS ne donne aucune indication sur la cote des différents candidats à la candidature. C'est à la fois compréhensible et dommage ! Il serait toutefois étonnant que ceux qui ont adhéré en plein coeur de la vague Ségolène aient rejoint le PS pour contrecarrer les souhaits de l'opinion exprimés par les sondages ! La plupart des témoignages recueillis sur le terrain montrent d'ailleurs que le « royalisme » des sections se trouve renforcé par la promotion militante de ces dernières semaines. Ce tiers parti, en tout cas, rend obsolètes les minutieux pointages réalisés lors des précédentes consultations internes. Il ouvre le jeu et rebat les cartes. Sans doute est-ce là sa principale motivation. Avec le risque qu'il ne soit venu que pour cela et que l'année prochaine, une fois passée la séquence présidentielle, avec des cartes revenues au tarif normal, ces nouveaux adhérents n'aient été que des intermittents du militantisme socialiste.
François Bazin
Rien de nouveau , ce n'est pas un afflux de voix supplémentaires , ils votaient déjà socialistes ( fonctionnaires , acteurs du secteur associatif budgétivore ). | |
| | | Alexandre Président
Nombre de messages : 2554 Age : 37 Parti Politique : U.M.P Candidat : Nicolas Sarkozy Date d'inscription : 18/12/2005
| Sujet: Re: Les nouveaux adhérents du secteur associatif Mer 7 Juin - 14:40 | |
| 50 000 nouveau soit 180 000... On est loin des 70 000 et 200 000 annoncés par la presse... | |
| | | Résistance 1er ministre
Nombre de messages : 466 Localisation : Corse Parti Politique : UMP ? Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Les nouveaux adhérents du secteur associatif Mer 7 Juin - 19:00 | |
| Et de toute façons , ils votaient déjà pour le ps!!! Paraît que pour avoir encore plus d'adhésions , ils vont proposer 2 achetées , 1 gratuite!!! | |
| | | Alexandre Président
Nombre de messages : 2554 Age : 37 Parti Politique : U.M.P Candidat : Nicolas Sarkozy Date d'inscription : 18/12/2005
| Sujet: Re: Les nouveaux adhérents du secteur associatif Mer 7 Juin - 19:26 | |
| [quote:4b37="Résistance"]Et de toute façons , ils votaient déjà pour le ps!!! Paraît que pour avoir encore plus d'adhésions , ils vont proposer 2 achetées , 1 gratuite!!! :lol!:[/quote] Oui, le PS ne pronne pas un débats, ni des idées mais tout simplement un produit de mode (anti-CPE, anti-gouvernementale, anti-autorités) . D'ailleurs il reste toujours cette offre: [img] http://mobitests.free.fr/Autres/rirpol/final1.PNG[/img] | |
| | | Kiti Modératrice
Nombre de messages : 0 Age : 44 Date d'inscription : 28/06/2006
| Sujet: Re: Les nouveaux adhérents du secteur associatif Ven 14 Juil - 23:38 | |
| LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX DE NICOLAS SARKOSY
Comment peut-on se dire de droite et réclamer le droit de vote pour les immigrés ? C’est pourtant cet incroyable paradoxe qu’a tenté Nicolas Sarkozy. Ce dernier emploie volontiers un langage pugnace, en disant qu’il faut “nettoyer les cités au Kärcher” et pratiquer la “tolérance zéro” envers les “racailles”. Ce ne sont, hélas, que des mots.
Le double langage de Sarkozy D’une part, sa politique est, en réalité, inefficace et laxiste : depuis près de quatre ans qu’il est chargé de l’immigration comme ministre de l’Intérieur, la situation n’a jamais été aussi mauvaise dans les banlieues, comme l’ont démontré les émeutes ethniques d’octobrenovembre 2005. D’autre part, quand il s’exprime dans un journal de gauche, Sarkozy n’hésite pas à faire une profession de foi immigrationniste, comme dans Libération, le 23 décembre 2005 .
Sur la question de l’immigration, Sarkozy tient en permanence un double langage. Quelle est la vérité du personnage ? Si l’on en juge, objectivement, d’après les décisions qu’il a prises et les propositions qu’il a faites, force est de reconnaître qu’il est plus à gauche que la gauche, dans ce domaine. Pour que chacun puisse en juger par lui-même, nous récapitulons ici ce que l’on peut appeler “les sept péchés capitaux de Sarkozy sur l’immigration”
1. Relance de l’immigration L’immigration était officiellement arrêtée depuis 1974. Les gouvernements de gauche n’étaient eux-mêmes jamais revenus sur ce principe, qui connaissait, hélas, bien des exceptions. Cependant, arrivé au ministère de l’Intérieur en juin 2002, Sarkozy s’est empressé de proclamer que la France avait besoin d’immigration, en condamnant la politique de l’“immigration zéro”. Puis il a proposé des “quotas” d’immigrés. Et quand il parle, aujourd’hui, d’une “immigration choisie”, il faut comprendre qu’il a choisi d’accepter toujours plus d’immigration !
2. Faiblesse à l’égard de l’immigration illégale Trouvant que le gouvernement socialiste de Lionel Jospin avait été trop sévère à l’égard des immigrés illégaux, qu’il appelle des “sans-papiers”, il a multiplié, en 2002, les circulaires aux préfets pour leur demander d’être toujours plus complaisants. En particulier, pour fermer Sangatte, il a accordé un titre de séjour en France à tous les immigrés illégaux de ce centre qui ne réussissaient pas à entrer en Angleterre ! Plus récemment, il a pris “la décision lourde (sic) d'arrêter les expulsions [des immigrés illégaux] durant l'année scolaire” pour les enfants qui vont à l’école, et pour leurs parents.
3. Aide à l’islamisation de la France Il a favorisé l’installation de l’islam en France et son institutionnalisation, en créant un “conseil français du culte musulman”, et il a officiellement reconnu, à cette occasion, une organisation proche des “Frères musulmans”, l’U.O.I.F..
4. Hostilité au droit du sang Le droit du sang, ou principe de filiation, le révulse : ignorant que c’est la base du droit de la nationalité en vigueur dans notre pays depuis deux siècles, il suggère que c’est un principe raciste et se dit, en revanche, “très attaché à la notion de droit du sol”. Or, le droit du sang (jus sanguinis) figure actuellement à l’article 18 du code civil : “Est Français l'enfant, légitime ou naturel, dont l'un des parents au moins est Français” (in chapitre II - “De la nationalité française d'origine” - Section I - Des Français par filiation” ; cf. l’article 10 du code civil de 1804, disposition en vigueur le 18 mars 1803 : “Tout enfant né d'un Français en pays étranger, est Français.”). A ceux qui s’étonneraient qu’un ministre de l’Intérieur puisse ignorer le b.a.-ba du droit de la nationalité, nous conseillerions de se procurer un enregistrement de l’émission “Cent minutes pour convaincre”, sur France 2, le 9 décembre 2002.
5. Abrogation de la prétendue “double peine” Il a empêché l’expulsion hors de France des criminels et délinquants étrangers à l’issue de leur peine de prison en faisant voter une loi qui leur attribue un droit de séjour perpétuel en France, sous prétexte de leur épargner une prétendue “double peine”. Il a ainsi satisfait une revendication de l’extrême gauche (relayée, au sein de la majorité, par le maire-député UMP de Versailles, Etienne Pinte).
6. Droit de vote des immigrés Sarkozy s’était prononcé, dès 2001, pour le droit de vote des immigrés, dans son livre Libre. Il a récidivé en 2005, dans une déclaration, trop vite oubliée, qui a suscité, sur le moment, une émotion légitime, à droite.
7. Discrimination “positive” Sarkozy s’est prononcé pour la discrimination antinationale en faveur des immigrés, qu’il qualifie de “positive”. Il s’agit de donner aux immigrés des droits et des avantages particuliers, dont seraient privés les Français de souche. Cette proposition, d’une extrême gravité, est en totale contradiction avec les fondements de la République, puisqu’elle viole le principe d’égalité qui figure à l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.
Conclusion On peut porter un jugement différent du nôtre sur ces “sept péchés capitaux de Nicolas Sarkozy”, on peut même y voir “sept vertus cardinales”, si l’on a de la France une vision opposée à la nôtre, mais les faits sont là. Ils ne sont ni contestables ni contestés. Sarkozy utilise des “mots-paravents” (comme “racailles” et “Kärcher”) pour abuser les électeurs de droite, mais ce qu’il fait, comme simple ministre, ou, pis encore, ce qu’il a l’intention de faire, en tant que candidat à la magistrature suprême, est parfaitement incompatible avec l’unité de la nation et les principes de la République. Il est difficile d’imaginer un écart plus grand entre ce que Sarkozy prétend être, quand il s’adresse aux électeurs de droite, et ce qu’il est, en réalité, dans son action politique. Il faut donc se rendre à l’évidence : Sarkozy est un imposteur. Sarkozy l’imposteur devrait méditer cette réflexion d’Abraham Lincoln : “On ne peut pas mentir à tout le monde tout le temps.” | |
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